Libre depuis la fin de son contrat à Grenoble, Jessy Benet a finalement rejoint Amiens en Ligue 2 après la fermeture du mercato estival. Présenté aux médias lors d’une conférence de presse ce jeudi midi, le milieu de terrain est revenu sur un marché des transferts mouvementé pour lui, avec une signature avortée à l’étranger le 31 août, et l’arrivée en Picardie pour retrouver Philippe Hinschberger.
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« L’influence du coach a été déterminante. Venir dans un club où je connais le coach, ça peut aider pour l’intégration. J’espère que tout va bien se passer pour la suite. Les contacts se sont fait durant le mercato. Il m’a dit que si ça n’avançait pas trop pour moi, il aimerait me voir venir. Cela s’est fait au dernier moment et rapidement. J’ai eu d’autres pistes, des choses n’ont pas pu se faire, j’aurais aimé partir à l’étranger. Quand on est joueur de foot, on aimerait voir plus haut. Par rapport à des articles que j’ai pu lire, je n’ai pas refusé la Ligue 2, je voulais jouer à l’étranger. Cela ne s’est pas fait à cause de la crise financière mais je suis très content d’être à Amiens. J’ai été inquiet au 31 août quand le club dans lequel je devais signer n’a pas pu homologuer mon contrat… Mais Amiens, ce n’est pas un choix par défaut, car j’aurais pu encore signer ailleurs.
« J’espère apporter ma justesse technique, mon calme »
Quelle image j’avais d’Amiens ? Un club assez structuré, même si je ne connais pas encore bien le club. Il descend de L1 et a l’ambition de remonter. Le début de saison ne m’a pas refroidi, j’ai déjà connu cela à Grenoble. La L2 marche avec des séries, ça peut vite tourner. Contre Rodez (0-1), on a manqué un peu de folie offensive, et il y a des nouveaux à intégrer. On doit améliorer cela, à nous d’emballer les matchs. Il ne faut pas qu’on traîne à réagir. J’espère apporter ma justesse technique, mon calme, des buts et des passes décisives pour gagner le plus de matchs possible. Le Top 5 ? C’est dans le coin de nos têtes mais il faut prendre match par match pour espérer enclencher une série avec une première victoire. Je suis milieu relayeur, mais je peux jouer aussi derrière l’attaquant. J’ai travaillé l’été avec un préparateur physique, je me sens bien. Ce qui me manquait, c’étaient les repères avec un groupe. Mais cela revient petit à petit. Je n’ai peut-être pas encore 90 minutes dans les jambes, mais au moins 70 minutes. Je pourrais démarrer. »