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Ligue 2 – Pau, c’est costaud !

7e de Ligue 2 avec 10 points en six journées, Pau est pour le moment dans le haut du panier. Rien ne dit que cela sera le cas en fin de saison, mais la montée en puissance des Palois se confirme, dans le sillage de leur énorme fin d’exercice l’an passé… Même si Toulouse, le leader, est enfin venu briser l’invincibilité du PFC dans son Nouste Camp, c’est la solidité, mâtinée de quelques éclairs, qui frappe quand on voit jouer les hommes de Didier Tholot. Retour sur l’excellent démarrage des gars du Sud, en prévenant d’une chose ; en 2021, il ne vaut mieux pas croiser la route de l’ex-promu…

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Trois victoires, un nul, et deux défaites (contre Toulouse et Rodez chez lui, excusez du peu). Voici le bilan complet des coéquipiers de Victor Lobry. Alors oui, la victoire d’entrée contre Nancy ne s’est pas jouée à grand-chose (Lobry, 2-1, 93e), surtout quand l’ASNL avait globalement produit un bon match. Mais les Palois montrent de la solidité, à l’instar de ce match, en étant bien souvent infranchissables. Organisée autour du capitaine Antoine Batisse et de Xavier Kouassi, le PFC, c’est 3 buts encaissés en six matchs, deuxième meilleure défense (ex-aequo avec le HAC et Paris) derrière Nîmes. Alors certes, ce n’est pas la folie furieuse en attaque, mais de même, les offensifs palois savent quand scorer. A la 93e pour décrocher la victoire contre Nancy, ou avec un 2-0 contre Bastia et Dijon, à domicile. Lors de ces trois rencontres, Ebenezer Assifuah a scoré à chaque fois…

Des individualités, mais surtout un gros bloc-équipe

La menace est ainsi et aussi plurielle. Romain Armand ne fait pas ses 34 ans avec ses rushs côté droit, Koffi est l’un des meilleurs latéraux droits du championnat (quel but contre le SCB !), le duo Beusnard-Daubin rayonne au milieu, David Gomis apporte son expérience, et Alexandre Olliero en impose dans les cages. Surtout, comme le match contre un Nîmes pourtant en forme l’a prouvé (0-0, 4e journée), tous ces éléments bougent comme un seul homme. C’était le gros enseignement de la fin de saison l’an passé, et Pau reprend la même recette : le bloc alterne entre le bas (Nancy) et une mentalité un tantinet plus agressive et un placement plus haut (Dijon). Cela réussit parfaitement, et cette réussite doit beaucoup à un homme. Didier Tholot, le coach du PF.

Tholot, lui aussi, c’est costaud

On parle peu de l’entraîneur palois, à l’instar d’un Laurent Peyrelade et son Rodez. Deux équipes similaires dans leur façon d’appréhender le football. Leur particularité est de proposer une vraie identité, et même s’il y a adaptation à l’adversaire, ce n’est pas celui-ci qui dicte la façon de joueur de Pau ou du RAF, ce dernier organisé dans un 3-5-2 bien embêtant en Ligue 2 pour beaucoup. Non, avec Didier Tholot, on veut bouger les types d’en face. Quitte à parfois en mettre un peu trop. Pour finir, l’ancien entraîneur de Nancy ou Châteauroux est aussi un homme de coups : pour gagner bien sûr, mais aussi sur le mercato (avec son staff bien entendu).

Le Serbe Nisic est intéressant au milieu de terrain, et le numéro 10 était complètement inconnu à son arrivée. Le coach avait aussi réussi à récupérer Victor Lobry après son bon passage en National, tout comme ses ajustements l’an passé ont fait basculer le Pau FC vers autre chose. La mesure de la Ligue 2 semble prise désormais, et bien prise. Le club de Bernard Laporte-Fray veut continuer de progresser. En passant, Toulouse, le leader, reste d’ailleurs la dernière équipe à avoir battu le PFC. Depuis, Pau a aligné un nul et donc deux victoires sans prendre de but. Caen, même chez lui, est prévenu pour samedi…

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