Championnat

Ligue 2 – La LFP demande « un plan de soutien d’urgence » à l’Etat

Si l’accord trouvé entre la LFP et Canal + pour les droits de diffusion de la L1 et de 80% de la Ligue 2 jusqu’à la fin de la saison a permis d’éviter le pire aux clubs professionnels, il n’empêche que la baisse significative des droits TV (de l’ordre de 45%) par rapport aux montants initialement promis par Mediapro plonge la L1 et la L2 dans le rouge vif. Surtout qu’en plus de cette crise économique, la crise sanitaire perdure et les matchs à huis clos se prolongent.

De ce fait, la Ligue a communiqué ce mardi pour demander de nouveau de l’aide à l’État pour éviter des catastrophes industrielles. « En termes de recette globale, l’atterrissage se situe à 759,1 M€ en lieu et place des 1307,1 M€ budgétés par les clubs sur l’exercice 2020/2021. Ces pertes de revenus audiovisuels confortent et aggravent les prévisions du président de la DNCG, Jean-Marc Mickeler, qui prévoyait en décembre 2020 « une perte de l’ordre de 800M€ pour le football français ». A date, ces pertes s’élèvent déjà à plus d’1 milliard d’euros (hors impact mercato) si on y ajoute les conséquences des matchs à huis-clos », récapitule la LFP.

La LFP demande une réunion d’urgence

« En conséquence, la LFP demande une réunion d’urgence avec le ministère de l’Économie, des Finances et de la Relance, et le ministère de l’Education Nationale de la Jeunesse et des Sports pour recevoir les dirigeants de la LFP et une délégation de clubs afin de construire un plan de soutien d’urgence. Il n’est pas question ici de demander à l’État de compenser la baisse des droits TV, ni la défaillance de Mediapro. Sur ces sujets, les clubs ont déjà fait de gros efforts pour s’adapter à cette baisse majeure de revenus, aussi bien à travers les négociations salariales engagées avec leurs joueurs qu’à travers les réformes que la LFP prépare pour assurer son futur. Il est cependant indispensable que l’Etat participe à aider les clubs professionnels et leurs actionnaires à surmonter les urgences que la crise de la COVID-19 a générées.»

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