C’est une année 2017 délicate pour Eddy Zdziech, le président de Valenciennes. Il s’est récemment séparé de son entraîneur, Faruk Hadzibegic, licencié pour fautes graves. La façon de procéder a laissé beaucoup de gens perplexe, à commencer par l’ancien technicien de Sochaux. L’affaire devrait se terminer devant les Prud’hommes…
A lire aussi >> F. Hadzibegic « choqué des critiques » du président, « il nous a dit qu’on était tous nuls »
Des Prud’hommes qui doivent étudier le cas de plusieurs anciens salariés du VAFC. Le gardien Nicolas Penneteau, qui réclame 2,5 M€, Alain Casoni, remercié en 2015, et Pierre Wantiez, ancien DG valenciennois. En ajoutant Faruk Hadzibegic, la somme totale pourrait atteindre 4 M€ selon les estimations de nos confrères de Mediacités, qui ont sorti une enquête assez édifiante sur les méthodes du président Zdziech.
A lire aussi >> Jean-Raymond Legrand : « Le bilan de l’année 2014 a été arrêté par Eddy Zdziech lui-même »
D’ailleurs, le patron valenciennois était convoqué le 14 novembre dernier par le tribunal de commerce de Valenciennes pour des prestations fournies par le VAFC à une entreprise de la galaxie Zdziech : TSR, le sponsor principal sur le maillot. Surtout, le président valenciennois fait l’objet d’une enquête judiciaire pour « des soupçons d’emploi fictif, d’abus de biens sociaux et de travail dissimulé ».
A lire aussi >> Le fisc sur le dos de Valenciennes ? Eddy Zdziech répond
Une enquête dans le cadre du contrat de l’ex-attaquant valenciennois, aujourd’hui strasbourgeois, Nuno Da Costa. Ce dernier, arrivé à l’été 2015, signe au départ un contrat d’apprentissage le liant notamment au CREPS de Wattignies où il doit suivre, en principe, un CAP métier du football (il n’y a jamais mis les pieds). En parallèle, pour gagner sa vie, Nuno Da Costa signe un CDD afin « d’assister le technico-commercial sédentaire » chez… TSR, entreprise gérée par Cédric Zdziech, le fils d’Eddy Zdziech. La situation prend fin à la signature de son contrat pro en mars 2016.
Le président Zdziech ne s’est pas étendu sur l’affaire : « On parle d’un joueur à 800 euros. C’est tout de même assez dérisoire. D’autant que toutes les sommes payées ont fait l’objet de charges. Il n’y a donc pas de quoi fouetter un chat. »
Retrouvez les détails et la totalité de l’enquête de Mediacités => Valenciennes FC : Le président décrié, le buteur vedette…et l’emploi fictif