Entretiens avec joueurs

ITW – Stanislas Oliveira : « Les adversaires ne nous prennent pas de haut, nous respectent »

Stanislas Oliveira et Quevilly-Rouen Métropole n’ont pas su résister au (timide) réveil du RC Lens. Lundi soir, dans un stade Bollaert-Delelis silencieux, les Normands ont rendu les armes (0-2, 8e journée de Ligue 2) après l’heure de jeu. Pourtant, le nul n’aurait pas été démérité pour des promus combatifs et valeureux. Le capitaine de QRM est revenu sur ce revers, mais a aussi évoqué la prochaine réception du leader Reims vendredi.

Existe-t-il des regrets de ce revers à Lens ?

Oui, forcément. On effectue une bonne première mi-temps, en mettant les Lensois en difficulté dans le jeu. Au retour des vestiaires, Lens pousse durant une quinzaine de minutes. Ils ont été aidés par le public. Nous avons voulu retourner la situation, prendre le public avec nous car on savait que le temps jouait en notre faveur. Malheureusement, à partir de l’ouverture du score lensoise, on savait que ça allait être encore plus dur. Sur l’ensemble de la rencontre, on ne démérite pas. Si on continue avec ces valeurs et cet état d’esprit, on pourra se maintenir.

Qu’a-t-il manqué pour repartir avec le nul ?

De réalisme, de concrétiser nos actions. Nous sommes promus. Eux ont loupé le coche de peu l’an dernier pour la montée, et possèdent surtout le plus gros budget de Ligue 2. Nous, nous avons le plus petit. Sur le terrain, l’écart n’était pas si grand. Nous, on joue avec nos valeurs, nos qualités, nous devons continuer sur notre volonté de jouer de la sorte. Mais il faudra essayer, maintenant, de bien jouer sur deux mi-temps.

La victoire à Nancy a-t-elle aidé la préparation de ce déplacement à Bollaert-Delelis ?

Forcément, car nous étions auparavant dans une situation similaire à Lens. Contre Nancy, nous gagnons 2-0 contre un cador de Ligue 2. Ça nous a donné des forces. Nous n’arrivions donc pas à Lens avec de la pression. Nous voulions prendre du plaisir, du kiffe. Malgré la défaite, on en a pris.

Malgré le contexte pesant ?

Nous voulions justement utiliser ce contexte en notre faveur. Si on parvenait à maintenir le match nul, on savait que ça allait être compliqué pour eux.

Place au leader Reims maintenant…

Oui, on enchaîne les gros matchs. On sait qu’individuellement, c’est plus compliqué que ces équipes. Leur effectif est plus complet que le nôtre. A nous de continuer sur ces valeurs, d’être soudés et de prendre du plaisir à défendre, comme contre Nancy.

Faut-il s’appuyer sur le match de Nancy ?

Oui, c’est certain. On apprend, même s’il faut vite apprendre car le championnat va passer très vite. Ce soir (lundi), on a montré qu’on pouvait mettre ce genre d’équipe en difficulté. Les adversaires nous respectent, ne nous prennent pas de haut, savent que l’on joue très bien au ballon. On doit faire en sorte de supprimer ces petits détails qui occasionnent les défaites.

Reims signifiera aussi la fin de votre exil au MMArena. Hâte de quitter ce stade ?

Oui et non. On veut rejouer dans notre stade, sur nos terres, où il y aura plus de monde. Mais au Mans, nous possédons des installations au top. Rejouer dans notre stade nous fera bien sûr du bien.

Propos recueillis par Laurent Mazure

http://maligue2.wpsite.fr/2017/09/18/lens-lance-saison-ligue2-contre-qrm/

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