Berrichonne Châteauroux

Entretien ML2 – Jean-Luc Vasseur : « Ne pas constamment regarder derrière nous »

crédit PFC

Début de notre tour d’horizon des vingt clubs de Ligue 2 à l’aube de cette nouvelle saison 2017-2018. Et honneur au premier promu du National, la Berrichonne de Châteauroux. Le nouvel entraîneur Jean-Luc Vasseur se confie sur la reprise de l’entraînement, le début de saison, l’objectif et, forcément, le mercato.

MaLigue2 : Un an après avoir quitté la Ligue 2, dans quel état d’esprit êtes-vous avec ce nouveau challenge à la Berrichonne Châteauroux ?

Jean-Luc Vasseur : Je trouve que c’était le bon timing, le bon challenge, pour pouvoir de nouveau se remettre dans le bain. J’avais diagnostiqué le club qui « pourrait » me convenir. C’était totalement celui-ci. C’est à la fois un souhait et une belle rencontre, le feeling est très vite passé. Cette année « sabbatique » fut très riche, j’ai beaucoup voyagé et je me suis formé, je me suis occupé de moi parce que ce métier est très énergivore. Il faut être en capacité de mettre en place des choses pour être le plus optimal et optimiste possible.

Vous reprenez assez tard et sans faire de stage, c’est une volonté ?

Je suis arrivé tard et des choses avaient déjà été actées, comme la date de reprise, avant mon arrivée. On n’est pas les seuls à reprendre tard, ça ne devrait pas poser de problèmes. Par contre, à partir du moment où j’ai été nommé on a décidé qu’on partirait en stage à Fontenay-le-Comte. Nous jouons le 21 juillet contre Niort, et le stage de trois jours devrait se dérouler juste avant.

Vous attaquez le championnat par des « gros » (Brest, Nîmes, Valenciennes…), c’était un vœu de la part du club dans le choix du calendrier ?

Châteauroux voulait absolument refaire sa pelouse, nous ne jouerons plus sur synthétique. Le club et les collectivités territoriales ont investi sur la pelouse et une partie de rénovation du stade. On a demandé de jouer à l’extérieur pour notre première rencontre en l’occurrence. A mon niveau, le seul vœu était de jouer le premier match à l’extérieur. Ensuite, on espère bien recevoir Valenciennes début août devant notre public et dans notre stade.  Il faudra de toute façon jouer toutes les équipes cette saison. Cette Ligue 2 promet avec des clubs historiques, c’est un championnat non dénué d’intérêt et, en plus, on n’arrête pas de modifier le règlement ce qui nous amènera à découvrir une compétition toute nouvelle.

« Il y aura forcément des départs »

Ce système de play-offs vous convient-il ?

Je ne sais pas, à un moment il faut peut-être s’arrêter… On avait retrouvé le principe des barrages, qui avait aussi une dimension historique, ça me semblait pas mal. Maintenant, s’ils veulent faire un peu comme en Championship en Angleterre, ça peut se faire aussi. Après, on peut aussi copier le championnat belge… Je pense que dans chaque pays il y a une culture, je ne suis pas sûr qu’il faille modifier le règlement à chaque nouvelle saison. On verra, peut-être qu’on finira cinquième et je m’en satisferait à ce moment là ! (rires)

Justement, l’objectif principal du club de Châteauroux sera le maintien cette saison ?

Oui, il y a une transition à aborder avec un changement d’entraîneur, un changement de niveau et une évolution de l’effectif. On va essayer de garder une ossature proche de l’année dernière, mais il y aura forcément des départs. Au début, le maintien va être la priorité, mais sans chercher non plus à regarder constamment derrière nous.

En parlant de l’effectif, c’est l’un des rares de Ligue 2 où aucune arrivée n’a été annoncée. Comment le mercato se passe-t-il ?

Il y a plusieurs tempo dans ce mercato. Soit vous avez tout de suite les moyens de prendre des joueurs, ce n’est pas le cas de tout le monde. Il faut aussi attendre que de l’argent soit injecté sur le marché pour que les plus petits clubs puissent bouger ensuite. Puis, il y a les matchs de préparation, on dresse déjà un premier bilan et les joueurs deviennent un peu plus abordables. Plus le temps passe, plus il y a de possibilités. Mais je pense que ce mercato est trop long, ce qui veut dire qu’il ne faut pas être « trop pressé ». Le marché est un peu neutralisé, il dépendra de quelques gros achats qui permettront de réinjecter de l’argent et lancer un système de chaises musicales. A notre niveau, nous sommes tributaires de pas mal de mouvements en Ligue 1 et en Ligue 2. Il faut être patient, savoir ce qu’on veut, se fixer des règles et s’y tenir. C’est sûr que pour les supporters, les sponsors, et même les dirigeants, ça peut-être long. Mais le club fonctionne bien en étant raisonnable, nous aurons des opportunités de prendre des joueurs, c’est certain.

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