Le Stade Lavallois a repris le chemin de l’entraînement depuis le 23 juin. Le coach Denis Zanko a pris la tête de l’équipe première en février dernier et a acquis le maintien lors de l’ultime journée. Cette saison, le technicien aimerait évidemment connaître une fin d’exercice moins stressante. Mais Denis Zanko veut surtout repartir sur de nouvelles bases et lancer quelques jeunes dans le grand bain.
MaLigue2 : Après un maintien de justesse dans la douleur l’année dernière (17e, 42 points), quelle sera l’ambition de Laval cette saison?
Denis Zanko : Je n’ai pas envie d’annoncer une place au classement à obtenir avant la reprise, car on sait que celle-ci peut être soumise à rude épreuve dès le départ. Mes objectifs sont plutôt qualitatifs avec mes joueurs. J’ai envie de les faire progresser individuellement, et en équipe. Cela fait deux saisons d’affilée où l’on termine juste avant la zone rouge lors de l’ultime journée. On va essayer de se mettre à l’abri plus rapidement cette fois.
Déjà quatre arrivées (Fouad Chafik, Djibril Konaté, Ludovic Guerriero et Adrien Monfray) et pas mal de départs pour fins de contrats. L’idée est d’insuffler un nouvel élan?
Nous avons fait le bilan avec les joueurs en fin de saison dernière, on prend en compte certains paramètres. Je pense qu’on a trouvé le bon équilibre entre renouveler des garçons et en laisser partir d’autres. Je voulais réduire en nombre l’effectif professionnel, je trouvais que l’on avait trop de gars sous contrat. Dans le même temps, on va intégrer cinq joueurs issus du club. On va s’appuyer encore plus sur notre centre de formation.
L’effectif actuel va t-il connaître d’autres ajustements?
Nous sommes effectivement à la recherche d’un ou deux renforts offensifs. Il se peut qu’il y ait aussi d’autres départs.
Lors de l’avant-saison, beaucoup de clubs professionnels cassent la routine du quotidien en partant en stage. Cette année, Laval échappe à la règle, restera en Mayenne et effectuera six matchs amicaux.
C’est une volonté de ma part. Ici, sur place nous bénéficions d’infrastructures idéales. Le but d’un stage à l’extérieur, c’est de trouver mieux que chez soi. Mais nous n’avons pas forcément le budget pour nous permettre cela. Nous possédons les installations pour bien travailler, nous allons jouer six à sept matchs amicaux pour monter en puissance et être prêts lors de la reprise de la compétition. Je suis satisfait du calendrier de reprise.
La Ligue 2 s’annonce une nouvelle fois très homogène. Comment sortir du lot dans un championnat où tout le monde peut battre tout le monde?
Ce championnat est vraiment difficile jusqu’au bout, il est très long. L’année dernière, on a traîné comme un boulet notre début de saison raté. Heureusement qu’on finit sur quatre très bons derniers mois, sinon je ne serais pas là pour vous parler ! (rires) On redémarre sur de nouvelles bases. L’idée, c’est de bien commencer pour surfer sur une bonne dynamique, comme celle de la fin de saison dernière. D’ailleurs, je ne connais pas un coach qui ne voudrait pas bien commencer sa saison. Mais la Ligue 2, c’est un combat permanent. Beaucoup de matchs sont très compliqués. Il faut se battre pour aller chercher les points.
Justement, Laval s’est illustré en 2013/2014 en récoltant le plus de cartons tout au long de la saison. Cela pénalise votre groupe ou au contraire, c’est un signe positif, qui montre que les joueurs ne lâchent rien sur le terrain?
Les suspensions qui découlent des cartons pénalisent forcément le groupe. Pourtant, nous ne sommes pas réputés pour être une équipe agressive. Je pense surtout que nous avons reçus pas mal de cartons évitables, sur le coup de la réaction. C’est un point sur lequel on devra s’améliorer cette année !
Crédits photos : Stade Lavallois