Le Nîmes Olympique est à la lutte pour se maintenir en Ligue 2. A trois matchs de la fin du championnat (avec le report du fameux Caen-Nîmes) et après une belle victoire 3-2 à Angers, c’était l’occasion de faire le point auprès du coach René Marsiglia.
MaLigue2 : La victoire à Angers fait énormément de bien même si les concurrents ont gagné, ça va être très chaud jusqu’au bout…
René Marsiglia : On s’y attendait. Les résultats sont toujours très surprenants en fin de saison, il y a des équipes qui ont plus ou moins de choses à jouer. On pense toujours que les équipes vont lâcher les matchs et finalement elles ne lâchent rien. On se rend compte que ça sera dur jusqu’au bout mais ça, on s’y était préparé.
Vous avez un avantage non négligeable d’avoir 3 matchs à disputer, contrairement à vos adversaires…
Il y en a qui considèrent ça comme un avantage, et je les comprends. Le coach que je suis cherche aussi à gérer les organismes, faire 4 matchs en 10 jours n’est pas évident non plus. Heureusement, je peux compter sur un groupe réceptif avec des joueurs en pleine santé. Même si on n’est pas là pour faire tourner, la situation oblige aussi les joueurs à s’impliquer et à rester vigilants parce qu’on va avoir besoin de tout le monde.
Actuellement, vous ne pensez qu’au match face à Laval, celui des trois qu’il faut gagner à tout prix ?
Bien sûr, la meilleure façon de préparer la suite c’est de le gagner. Mais je n’arrive pas à dire, dans mon langage, « il faut le gagner ». Parce que ça voudrait dire que c’est une obligation. Si le résultat est favorable, ce serait fantastique pour nous, mais je me mets aussi à la place de Laval qui vient ici pour défendre son avance et doit se dire que c’est un match hyper important. Le langage dans les deux équipes va être le même. Ce match là, avec ces 2 points qui nous séparent, ce n’est pas un match capital, pas décisif, mais un match qui a son importance.
Et vous aurez de plus le soutien du public nîmois, un atout supplémentaire…
On compte dessus, sur le rôle qu’il a à jouer. Il voit nos matchs, il était – je pense – satisfait du jeu qu’on a produit contre Brest, il était déçu aussi du résultat parce qu’on n’est pas arrivé à faire la différence. C’est un public qui attend tout de son équipe, on est prêt à tout donner. Mais un match de foot, ça reste un match de foot, il n’y a rien qui est défini avant et aujourd’hui, la personne qui pourrait me dire l’issue et le résultat du match, j’aimerai la connaître ! Même si on a tous envie de donner le maximum, de le gagner, que la tendance est favorable à domicile, qu’il pourrait nous faire respirer…on sait tout ça.
Vous parliez d’un groupe en pleine santé, Poulain et Fanchone seront de retour ?
L’un avait un torticolis, l’autre une angine ; on va les retrouver à La Bastide et on fera l’état des lieux. On sourit de la victoire à Angers mais on pleure aussi après la blessure de Jérémy Cordoval, on va voir… Les joueurs sont tellement généreux en voulant tout donner, forcément ça laisse des traces.
Pour conclure sur l’aspect mental de la fin de saison, qu’en est-il de l’intervention de Mohamed Regragui auprès du groupe ?
No comment. Je ne suis pas au courant, pas au courant du tout.
Crédit photos : Nîmes Olympique