Mal embarqué dans ce championnat de France de Ligue 2, l’AC Ajaccio va tout de même passer les fêtes dans une situation à peu près confortable, grâce à un excellent mois de décembre durant lequel les Ajacciens auront marqué le tiers de leur total de points : sept. Un match nul contre Nancy (1-1) bonifié par deux victoires consécutives à l’extérieur, à Orléans (1-3) puis Lens (1-2). Après plusieurs mois compliqués, la persévérance du coach Olivier Pantaloni a enfin payé…
Après une folle saison 2017-2018, ponctuée par le barrage d’accession à la Ligue 1 perdu face au Toulouse FC, l’AC Ajaccio a retrouvé le dur pain quotidien de la Ligue 2. Avec seulement 2 victoires à domicile, les Corses se sont mis en fâcheuse posture, s’inclinant même début novembre dans le derby ajaccien face au Gazélec (1-2), pourtant en grosse difficulté. Descendu en 17ème position à la fin novembre suite à une nouvelle défaite à Brest (2-0), l’AC Ajaccio n’a pas paniqué, avant la réception capitale de l’AS Nancy Lorraine, qui revenait progressivement dans la lutte au maintien. Un match nul arraché à l’ultime minute (1-1) pour sauver les meubles, avant d’enchaîner par deux succès inattendus à l’extérieur.
Olivier Pantaloni a toujours gardé confiance en son groupe, persuadé que la roue allait tourner. « Je sais que tout le vestiaire est sur la même longueur d’onde. Aussi, je fais en sorte que l’on se concentre sur nos tâches en insistant principalement sur la détermination » disait-il avant le déplacement à Orléans. Convaincu que son équipe, pourtant amoindrie, « a les capacités de prendre 3 points à Lens« , le coach ajaccien a réalisé la performance rare pour son club d’enchaîner deux succès à l’extérieur ! Des points déterminants qui permettent à l’ACA d’en compter 21, quatre longueurs devant Valenciennes (1 match en retard) et trois au-dessus de Béziers. « J’ai un groupe qui a envie d’y arriver et qui veut tirer le club de cette mauvaise passe » répétait Olivier Pantaloni en conférence de presse victorieuse à Lens. L’AC Ajaccio fait également confiance à un coach qui veut – et parvient – à tirer son club d’une mauvaise passe, sans mercato, avec des absents, malgré l’adversité et avec les moyens du bord.