Berrichonne Châteauroux

Jérôme Leroy : « Avec l’entraîneur qu’on avait avant, on n’arrivait pas à faire du jeu à trois »

Jérôme Leroy s’exprime peu. Le directeur sportif de la Berrichonne de Châteauroux a profité de la trêve hivernale pour faire le point, chez nos confrères de La Nouvelle République. Dans cette interview fleuve, à retrouver ici, l’ancien joueur professionnel revient sur un recrutement effectué tardivement l’été dernier. Il évoque ensuite le cas Jean-Luc Vasseur et son successeur, Nicolas Usaï.

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Le dernier mercato estival

« D’abord, les joueurs ont un peu de mal à venir à Châteauroux. Je me suis aussi mis d’accord avec des joueurs mais après, c’est le club qui ne voulait pas. J’avais déjà des profils mais, malheureusement, j’ai eu refus sur refus, sur refus. Je ne vais pas vous faire la liste de ceux qui ne sont pas venus mais je peux vous dire que ça marque des buts dans les clubs où ils sont. Pour moi, quand un joueur vient ici, ça doit être un tremplin pour lui. Ceux qui viennent pour l’argent et le contrat qu’ils souhaiteraient, ça ne m’intéresse pas. »

Une mésentente grandissante avec Jean-Luc Vasseur

« Déjà en fin de saison dernière, on a essayé de trouver un accord avec lui. Comme pour les joueurs, je pars du principe que si les entraîneurs ne sont pas contents, la porte est ouverte. […] Bien sûr, on aurait souhaité qu’il quitte le club à ce moment-là (intersaison, Ndlr). Mais il a réfléchi et il est resté. On a gardé notre ligne de conduite. A chaque fois, j’attendais son aval pour les joueurs qui arrivaient. »

Nicolas Usaï

« C’est quelqu’un d’enthousiaste qui allait amener du peps. Tout le monde rêve de jouer au ballon, avant on ne jouait qu’en contre, on subissait, on laissait le ballon à l’adversaire. Tout n’est pas parfait depuis qu’il est arrivé, attention. Mais il y avait bien longtemps que je n’avais pas vu des jeux à trois et pourtant l’année dernière on aurait pu jouer les play-offs. […] Avec l’entraîneur qu’on avait avant, on n’arrivait pas à faire du jeu à trois, je me dis donc que quand on ne baisse pas les bras… »

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