Le Red Star a conclu sa campagne des matchs amicaux de l’été par une victoire 2-1 aux dépens de Reims, mercredi au Touquet. Les Audoniens ont affiché de réelles promesses, notamment dans la tenue d’un bloc compact. A l’issue de ce succès, le coach Régis Brouard a pu nous accorder quelques minutes afin de revenir plus en détail sur l’avant-saison de l’Etoile Rouge, promue en Ligue 2.
A lire aussi >> Amicaux – Le Red Star s’impose face au Stade de Reims
MaLigue2 : Après ce match à Reims, quel bilan tirez-vous de la préparation estivale ?
Régis Brouard : Le bilan est satisfaisant dans l’ensemble. Je note un bon état d’esprit du groupe dans le travail. On l’a encore vu cet après-midi. Ce fut la même chose ce mardi contre Le Havre. Nous avons beaucoup de cohérence dans ce que l’on fait. Après, il y a encore du travail. Nous ne sommes que dans la préparation même si nous commençons le championnat dans une semaine. C’est bien d’être confronté à ce type d’adversaire, qui est dans la possession, qui nous fait beaucoup courir. Nous étions bien équilibrés, bien organisés. Il y a beaucoup de satisfaction dans l’ensemble.
Qu’est-ce qui vous a plu et déplu contre Reims ?
J’ai aimé la récupération du ballon de façon collective. Nous avons récupéré des ballons dans les zones souhaitées. Après, la préparation me gêne un peu plus. Dans le sens où après la récupération, nous devons être capables de mieux faire dans la préparation d’une attaque. Nous ne sommes que dans les transitions rapides. Cela occasionne du déchet. Nous devons donc naviguer entre les 2. Nous avons des progrès à faire sur ce point.
Les recrues (Edson Seidou, Emmanuel Bourgaud, Julio Donisa notamment) vous donnent-elles satisfaction ?
Oui, cela commence à bien rentrer. Emmanuel Bourgaud, c’est très bien. Julio a encore besoin de travail devant. Il était arrivé avec 15 jours de retard par rapport à la préparation. Edson Seidou, à gauche, va nous amener de la puissance athlétique même si je pense qu’il manque encore un peu de jus. Nous sommes aussi en attente. Nous aimerions nous renforcer sur 3 postes. Il nous faudrait un gardien d’expérience. Nicolas Douchez ? Cela devrait se régler dans la semaine, oui. Je voudrais un attaquant axial avec plus de vitesse et de présence dans le domaine aérien. Je souhaiterais aussi un défenseur axial, un mec d’expérience car je vais être limite dans ce domaine. Milan Bisevac ? Non, c’est terminé. Nous regardons autre chose. Nous sommes dans l’urgence dans ce registre, car nous sommes trop défaillants défensivement.
« Se servir du fait de jouer à Beauvais »
Vous venez de disputer votre dernier match de préparation, à plus d’une semaine du coup d’envoi de la saison. Pourquoi avoir fait ce choix d’anticiper la fin des amicaux ?
Nous avons effectué 6 semaines de préparation, en travaillant beaucoup sur l’aspect athlétique. Nous avons encore fait une séance d’une heure ce matin (mercredi, Ndlr). Là, je vais laisser aux joueurs 2 jours et demi de récupération. Il nous faut faire du jus. J’ai fait un choix de couper pendant 10 jours au lieu de jouer vendredi par exemple. Ce n’est qu’un problème de 48h, donc ce n’est pas bien grave par rapport à la charge de travail. Il nous faut faire du jus. D’où le fait qu’aujourd’hui, les joueurs ont joué 90 minutes, comme ceux face au Havre. Nous aurons désormais une opposition lundi soir contre Mantes-la-Jolie.
A lire aussi >> Red Star-Reims (2-1), les photos de la rencontre
Par rapport au fait d’aller jouer toute la saison du côté de Beauvais, on imagine forcément votre déception…
(Silence) On est content d’aller jouer à Beauvais. Malheureuement… Nous aurions souhaité jouer à Colombes. La Ligue n’a pas voulu. Je trouve cela dommageable. Maintenant, nous allons devoir nous adapter à cela. Nous irons. Nous aurons la sensation d’être toujours en déplacement. Après, nous en avons discuté entre nous. Il faudra que les joueurs créent quelque chose de particulier.
Cela peut permettre de souder davantage votre groupe ?
Nous jouerons dessus. Nous nous servirons de cela. J’ai trouvé ça dommage qu’on ne puisse jouer à Paris. Mais Beauvais nous accueille avec plaisir. Nous irons avec plaisir là-bas.
Propos recueillis par Laurent Mazure