Après six saisons passées à Valenciennes, Loris Néry est à la recherche d’un nouveau challenge pour la saison 2018-2019. Le latéral droit de 27 ans revient pour MaLigue2 sur son expérience dans le Nord, et sur ses attentes en ce mercato estival.
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MaLigue2 : Loris, une longue page de votre carrière se tourne après six saisons passées à Valenciennes…
Loris Néry : C’est vrai que j’ai vécu de très bon moments dans ce club, comme de moins bons avec la descente en Ligue 2 notamment (en 2014). Malgré tout, je préfère ne retenir que du positif de mon passage dans ce club.
Vous aviez fait le choix de ne pas quitter le club au moment de la descente, c’est assez rare…
Je pense que j’ai été l’un des seuls à rester à ce moment-là. Ce n’est pas dans ma philosophie de quitter un club alors qu’il vient de descendre en Ligue 2. Il faut savoir être présent dans les bons comme dans les mauvais moments. L’objectif premier, c’était de sauver le club dans un premier temps, car il était au bord de couler (Valenciennes avait été un court moment relégué par la DNCG, avant d’être finalement sauvé, ndlr). Il fallait être là dans ce moment pour l’aider à rebondir.
Au fil du temps, vous êtes devenu l’un des capitaines de cette équipe, et on a vu pas mal de message de sympathie des supporters à votre encontre au moment de découvrir que vous ne prolongeriez pas. Vous entreteniez des liens forts avec ce club ?
Après six ans, c’est sûr que cela crée des liens spéciaux. Surtout avec les supporters. Certains m’appréciaient, d’autres moins. Mais c’est sûr que pendant six ans, tu vois souvent les mêmes têtes qui suivent le club avec passion.
Comment s’est déroulée votre séparation avec le club ? D’un commun accord ?
Le club de son côté ne souhaitait pas me prolonger. Et il est vrai que j’étais sans doute de mon côté arrivé au bout d’un cycle avec Valenciennes après six ans. Je pense qu’il était temps d’aller voir ailleurs, de me sortir de ma zone de confort. Au fil des années, on prend forcément ses habitudes au quotidien, je connaissais tout le monde là-bas.
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Quel projet cherchez vous désormais ? En France, à l’étranger ?
Ce que j’aimerais, c’est partir à l’étranger. Maintenant, ce n’est pas aussi facile que cela, le foot devient plus compliqué à ce niveau-là. Je recherche surtout un projet ambitieux, que ce soit en L1, en L2, ou à l’étranger. J’aimerais rebondir dans un bon club, je suis encore jeune, je suis arrivé très tôt à Valenciennes et je n’ai que 27 ans. Je suis en pleine forme de l’âge, dans les meilleures années d’un footballeur.
Le mercato vient d’ouvrir ses portes, n’est-ce pas un peu stressant de ne pas encore savoir où vous effectuerez votre reprise ?
C’est sûr que ce n’est pas toujours facile. J’espère quand même trouver le plus vite possible, mon agent travaille pour trouver des projets intéressants. Je n’ai pas trop de stress, même s’il ne faudrait pas que ça tarde trop. En tout cas, je me tiens en forme et même si j’arrive un peu après qu’une équipe ait déjà repris l’entraînement, je serais prêt, il n’y a pas de soucis.
Propos recueillis par Dorian Waymel
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