Après cinq saisons du côté de l’AS Nancy-Lorraine, Joffrey Cuffaut va découvrir un nouveau challenge à Valenciennes en Domino’s Ligue 2. Le latéral droit de 30 ans s’est engagé pour trois saisons avec le club nordiste, et explique pour MaLigue2 son choix de rejoindre le VAFC pour poursuivre sa carrière.
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MaLigue2: Joffrey, pourquoi avoir choisi de rejoindre Valenciennes ?
Joffrey Cuffaut : Ils ont des infrastructures au top, et c’est un club qui a un passé en Ligue 1. Ils ont l’intention de jouer à court terme quelque chose d’intéressant, avec un projet ambitieux. L’entraîneur (Réginald Ray) a une idée très précise de ce qu’il veut mettre en place, et on doit faire en sorte de se donner les moyens de rejouer dans un premier temps la première partie de tableau, et pourquoi pas mieux. L’instauration des play-offs permet à plus d’équipes de jouer quelque chose jusqu’à la dernière journée.
On imagine que c’était un soulagement pour vous de laisser l’ASNL en Ligue 2 avant de partir ?
Oui, c’était même un grand soulagement, après avoir vécu une saison très difficile (Nancy a connu quatre coachs différents, ndlr). J’ai vécu de très belles années là-bas avec un titre de champion, une saison en L1. Là, c’était un vrai crève-cœur de vivre une saison comme celle-là. Le maintien, c’était vraiment le minimum à assurer.
Avec le recul, qu’est qui peut expliquer cette saison si compliquée après la descente de L1 ?
La Ligue 2, c’est un championnat très difficile. Certains pensaient sans doute que tout se passerait comme sur des roulettes parce qu’on venait de la division du dessus. Il y a eu pas mal d’erreurs effectuées, mais heureusement on a réussi à accrocher ce maintien qui était un objectif très important. Je souhaite désormais au club de vivre de bonnes choses pour la suite.
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Tourner la page après 5 années à Nancy, ce n’était pas trop compliqué ?
Je me plaisais bien à Nancy, mes enfants y sont nés et cette ville restera toujours importante pour moi. Mais à 30 ans et après 5 années dans le même club, il était temps de donner un nouveau souffle à ma carrière. Les retrouvailles la saison prochaine, et mêmes les suivantes, seront forcément particulières pour moi. Je leur souhaite bonne chance pour la suite, et j’espère qu’on fera également une bonne saison de notre côté.
Il y a une grosse attente du côté des supporters de Valenciennes, qui espèrent jouer de nouveau la montée…
C’est normal, car c’est un club qui mérite de faire mieux. Mais comme je l’ai dit un peu plus tôt, il faut maintenant que tout le monde se donne les moyens d’être ambitieux. A nous d’être très compétitifs l’année prochaine, puis quand la saison sera lancée, il faudra faire le maximum pour aller chercher quelque chose.
Votre ancien club du Mans est de retour en N1. Continuez-vous de suivre ses résultats ?
Oui, car c’est ce club qui m’a permis de me lancer chez les pros. Je suis persuadé que d’ici trois ans, ils seront de retour dans le monde professionnel. Les voir rebondir comme cela après avoir connu de grosses difficultés, c’est super. C’est là-aussi un club qui mérite de remonter, à l’image de ce qu’ont fait Strasbourg (L1) ou Grenoble (L2). Ce sont des clubs importants dans le foot français, qui ont connu des difficultés. Donc j’espère vraiment qu’on reverra vite Le Mans en Ligue 2.
Propos recueillis par Dorian Waymel