La victoire surprise du Stade Brestois à Paris ce samedi (1-0, 27e journée de Domino’s Ligue 2) relance la fin de saison à venir des Bretons. Ces 3 points les replacent en 8e position à seulement une longueur du top 5. Malgré tout, Jean-Marc Furlan déplorait l’état du terrain de Charléty, qui n’a pas favorisé le développement du beau jeu. Bien au contraire…
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« Cela fait partie des lois du championnat. Il y a 15 jours, on va au Havre, on passe 90 minutes dans leurs 30 mètres et on perd 1-0. Bravo pour le HAC, qui mettait 2 tirs cadrés et un but. Cela fait partie des jeux du foot. C’est très compliqué. Le terrain était quasiment injouable. C’est impossible d’avoir un match de qualité technique, qui était très faible. C’est lié à la qualité de la pelouse. Cela me rappelle quand on jouait dans les années 1980. Tous les hivers, tu avais des pelouses de ce type. C’était nul. Nous avions à coeur de réaliser un exploit, car battre une équipe qui n’a qu’une défaite en 16 matchs, c’est un exploit, à nos yeux à nous. Les joueurs se sont accrochés à ça. C’est vrai que, sur le plan visuel, ce fut un match comme si tu mettais ton meilleur chanteur ou musicien dans un gymnase. Tu vas voir si tu vas avoir un beau spectacle. Tu ne vas rien avoir du tout, sauf les oreilles en vrac ! C’est un bon scénario pour nous.
Là, avec notre classement et le plan comptable, cela donne un intérêt à nos prochaines rencontres. Cela reflète la mentalité du groupe. Ce soir, c’est bien en lien avec le parcours qui nous attend et les 11 prochains matchs. »