Histoire

Ces clubs qui ont joué le plus longtemps en Domino’s Ligue 2 !

La Domino’s Ligue 2 est une dame âgée de plus de 80 ans. De 1933 à aujourd’hui, l’antichambre du foot français n’a pas toujours porté le même nom. De Division 2 à l’époque à Domino’s Ligue 2, en passant bien évidemment par Ligue 2. Elle n’a également pas connu la même formule tout au long de son existence. En elle, pourtant, des clubs historiques demeurent. Ceux qui, par leur longévité, ont marqué de leur empreinte cette L2 :

Besançon : 41 saisons

Le RCFC Besançon en 1980.

Sur les 30 dernières saisons de Domino’s Ligue 2, on ne peut pas dire que le Racing Besançon soit un élève très assidu. Pourtant, avec 41 exercices dans l’antichambre du foot français, le club doubiste fait figure de doyen en la matière. La dernière apparition en L2 de l’entité née en 1904 remonte à l’exercice 2003-2004. Époque où la Ligue 2 ne possédait pas encore de sponsor associé. La 19e place finale bisontine sonne le glas du professionnalisme du club qui s’appelle alors Besançon Racing Club, issu du dépôt de bilan de 1986 du Racing Club Franc-Comtois Besançon. Une année 1986 qui marque la fin de son âge d’or.

Car jusqu’à cette fatale issue de la fin des années 80, Besançon a enchaîné 40 saisons de rang en Division 2. Une D2 généraliste (excepté en 1945-1970) puis scindée géographiquement en deux (1971-1986). Les hôtes du stade Léo-Lagrange n’ont jamais réussi l’exploit d’accéder à l’élite. En 1978, le RCFC Besançon termine 2e du groupe A, derrière Angers. En barrages, les Doubistes chutent face au Paris FC (1-3, 0-3). Le début de la fin pour une entité qui s’accrochera aux premières places les années suivantes, sans jamais rééditer pareille performance. En 2003, après plus de 15 ans dans les eaux troubles du monde amateur, Besançon renaît de ses cendres mais finira par sombrer, puis par déposer à nouveau le bilan en 2012. A ce jour, le Racing Besançon tente de faire parler de lui en National 3 (ex-CFA 2).

AS Cannes : 41 saisons

Zinedine Zidane, au centre…

Son président Johan Micoud est ambitieux. Il souhaite faire remonter l’AS Cannes en Domino’s Ligue 2 d’ici 2024, et ainsi permettre à l’entité cannoise de retrouver un peu de son lustre d’antan. Car avant de dégringoler, Cannes a très longtemps fait parler d’elle pour son professionnalisme, sa rigueur et surtout sa formation. Cannes connaît la Division 2 en 1949, après avoir terminé lanterne rouge de l’élite l’exercice précédent. Les Cannois vont rester sans discontinuité jusqu’au mois de mai 1987 en D2.

Alors troisième de sa poule B, l’ASC sort victorieuse du pré-barrage (sorte de play-off actuel) contre Caen (2-1). Puis, le club alors entraîné par Jean Fernandez vient à bout de Lyon en barrage et a le privilège de défier le 18e de L1 Sochaux. Un défi victorieux ! Mais l’histoire entre la D2 et Cannes n’est pas terminée. Son statut d’européen en 1992 ne l’empêche pas de sombrer en championnat et d’être relégué. Une relégation vite effacée avec Luiz Fernandez comme entraîneur, et l’ASC retourne aussitôt en Division 1. Sa dernière tournée. A l’issue de l’exercice 1997-1998, Cannes redescend en D2 qu’elle quitte trois ans plus tard. Cette fois par le bas, pour la première fois de sa longue histoire.

Angers : 39 saisons

A l’instar de Besançon, le SCO Angers a directement débuté l’après-guerre par une présence en D2-zone Nord. La première saison comme professionnel est une réussite pour le club (3e) qui enchaînera par la suite 10 saisons ponctuées de hauts et de bas en Division 2 avant une accession en D1 (1956). Jusqu’en 1996, Angers navigue entre l’élite du foot français et son antichambre, passant le plus clair de son temps au niveau supérieur.

Les Angevins prennent toutefois soins de venir saluer la D2, en 1968-1969, 1975-1976, 1977-1978 puis entre 1981 et 1993. Année du dernier titre de champion de D2 du club. La suite sera un long parcours du combattant. Le club empile les entraîneurs (4 en 2 ans) et ne peut éviter l’inexorable chute. Une 21e place de D2 en 1996 place le SCO en National. Le statut professionnel s’envole en 1998. Puis, Angers revient bien en D2 (2000-2001) puis en Ligue 2 (2003-2005), le retour en grâce n’a lieu qu’à partir de 2007-2008. Sous la coupe de Jean-Louis Garcia puis de Stéphane Moulin, le club gravit les échelons un par un. En 2015, sa 3e place de Domino’s Ligue 2 lui confère le droit de retrouver l’élite.

Vos commentaires :

  1. Debusne

    Je viens de Besancon un peu dommage le fait qu’il ne soit pas monter en ligue1

    1 réponse

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