« La réalité d’une préparation n’est pas celle d’une compétition. » (Crédit : Maligue2). Bien sûr, on rêverait voir l’AC Ajaccio coller un 4-0 au SC Bastia. Le 16 juillet, cela devenait réalité. Un amical ? La Corse écarte ce mot d’un revers de manche. Un peu comme les Bastiais l’ont été par les Ajacciens. Mais amical quand même. Soit. Attendez, le Gazélec en a pris 4 par… le SCB ! Pis, il a su prendre le meilleur sur son rival acéiste vendredi. La réalité d’un amical n’est pas celui du suivant.
Ainsi, on évitera l’euphorie du côté d’Amiens, Bourg-en-Bresse, Brest, Laval, Lens, le Red Star, Reims ou encore Sochaux. Tous invaincus durant cette campagne. Les Rémois ont concédé 3 nuls, tout comme les Lensois. Les Lavallois 4. Mais à chaque fois, des corrections à apporter, des éléments à valider. Des essais concluants. D’autres non. La préparation n’a rien de linéaire. Chaque sortie sert d’entraînement poussé, de feu orangé ou plus jaunâtre.
On évitera l’alerte à Valenciennes, Troyes ou Auxerre. La dernière apparition a débouché sur une défaite. Petite pour VA, lourde pour l’Estac et l’AJA. Une claque remet aussi dans le droit chemin. Elle évite la tentation de la confiance surjouée. Elle deviendra peut-être salvatrice à l’heure de tirer les premiers enseignements de l’ouverture de la saison.
Etablir un bilan d’une préparation reste aussi aléatoire que de livrer avec certitude le nom des 3 futurs promus ou promis à la relégation. Davantage avec le système de barrages qui, avouons-le, pimenteront davantage l’issue de l’exercice version 2016-2017. Vous découvrirez prochainement que notre rédaction s’est livrée, comme chaque été, à ce jeu dangereux des pronos. Dangereux, même après 6 semaines d’une analyse méticuleuse de chaque effectif, de chaque match et de chaque joueur. La Ligue 2 a cette particularité d’être au combien illisible. Passionnante, resplendissante, éblouissante par moment. En L2, « la vérité d’un été est toujours celle du suivant« . Il est bientôt l’heure de la vérifier.