Dans le cadre de notre bilan de fin de saison de Ligue 2 consacré à l’USL Dunkerque (à lire ici), nous avons eu la possibilité de nous entretenir avec Edwin Pindi, le président directeur général du club Maritime. Découvrez l’interview du dirigeant nordiste après cette première année achevée sous l’actionnariat d’Amissos. Maintien, ambitions, l’exemple de Rodez… Entretien ML2 à lire ci-dessous.
Photo by Hugo Pfeiffer/Icon Sport
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ML2 : Au-delà du bilan sportif, comment s’est déroulée cette première saison avec la nouvelle gouvernance du club ?
Edwin Pindi : Il faut rappeler que l’acquisition du club par Amissos s’est effectuée en juillet 2023. C’était la première fois de son histoire que Dunkerque passait sous pavillon étranger. On n’imagine même pas le temps que ça peut prendre pour un club de s’adapter à une nouvelle gouvernance. Le rachat s’est fait début juillet, donc en pleine période de mercato estival. On a eu très peu de temps pour définir les contours du fonctionnement et du management du club. Cela s’est fait au travers de la saison. Cela a été un grand chamboulement, avec pas mal de changements. Cela souligne d’autant plus la performance réalisée. Sur le plan structurel et fonctionnel, on est que dans une première année post-rachat. On a réussi à se maintenir dans un contexte où tout le monde apprenait un peu à se connaître. C’est vraiment une performance à souligner.
ML2 : Ce temps d’adaptation nécessaire, c’est ce qui explique selon vous cette deuxième partie de saison bien plus prolifique, le temps que le nouveau projet se mette en place ?
EP : Il a fallu du temps car les choses se sont réalisées en deux fois. En première partie de saison, on sortait d’une année exceptionnelle en National. Il ne faut pas l’oublier car c’était le point de départ de ce renouveau. Puis, c’est vrai que le mercato hivernal a fait la différence. Il faut d’abord remercier l’actionnaire d’avoir mis les moyens et les ajustements financiers pour nous permettre de recruter. Il faut féliciter ensuite le travail de la cellule de recrutement et de la direction sportive. On a recruté 8 joueurs, sachant que Gbamin et Laaziri étaient arrivés en novembre. C’est un tournant car il y a le recrutement, puis ce premier match à Grenoble. On est menés 2-0, on revient à 2-2 au final. Si on le perd, je pense que l’on reste sur une dynamique négative. On fait cet exploit, et comme un symbole, c’est Christian Senneville, un enfant du club, qui égalise malgré un temps de jeu moindre. On a senti avec ce match nul la dynamique s’enclencher.
« Évidemment, on ne veut pas perdre notre identité »
ML2 : Allez-vous pouvoir obtenir de la continuité dans l’effectif pour surfer sur cette deuxième partie de saison ? N’avez-vous pas peur d’être trop attaqué sur des joueurs ou le coach ?
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