Championnat

Laval – Olivier Frapolli avant Saint-Philbert : « Je pense que le jeu sera de haut niveau »

Alors que Ouest-France nous apprend les absences confirmées d’Anthony Gonçalves, Kévin Perrot et Kévin Tapoko, le club de Laval doit redoubler de concentration en Coupe de France au terme de cette semaine à trois matchs avant de se mesurer à Saint Philbert, pensionnaire de National 3 ! En conférence de presse, l’entraîneur Olivier Frapolli n’avait par ailleurs que des mots élogieux envers son futur adversaire, qui reste invaincu dans le même groupe que la réserve du Stade lavallois et qu’il a bien étudié…

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« On est au huitième tour, à la porte des 32e… pour moi, il n’y a pas de différence de niveau au coup d’envoi. Ils ont eu toute la semaine pour préparer le match, nous seulement quelques jours. Il faut respecter cette compétition, quand on arrive au 8e tour – surtout pour une équipe de N3 – ça veut dire qu’on n’est pas là par hasard. Ils sont invaincus en championnat, ils ont vendu toutes les places disponibles très rapidement. Il y a de l’engouement autour de ce match. C’est un vrai match de Coupe de France, il faudra qu’on soit à notre meilleur niveau, c’est sûr. C’est une équipe qui a des qualités de jeu, dans un système qui ressemble au nôtre, animé un peu différemment mais avec la même formation au départ. C’est une équipe qui est joueuse, qui a des principes clairs, une bonne identité de jeu. Je pense que le jeu sera de haut niveau dans ce match. »

« On n’aura pas ce scénario (d’un match contre un bloc bas), j’ai pu lire les déclarations de leur entraîneur qui a pour intention de rester fidèle à ses principes, à ce qu’ils font en match. Normalement on devrait avoir une bonne pelouse aussi puisqu’on joue sur un terrain hybride. Vu les conditions météo, c’est une bonne chose. Je pense que ça va vraiment être un match de haut niveau. »

L’adaptation du Stade lavallois

« On a changé au tour précédent de système tactique. Il tient compte de l’adversaire, du plan de jeu qu’on imagine mais aussi des forces qu’on a. Il y a une réflexion qui est menée par rapport à tout ça. Mais en tout cas, on n’est pas dans cette compétition pour tenter des choses ! Encore une fois, on est aux portes des 32e de finale, il faut mettre la meilleure équipe, avoir des certitudes à ce niveau-là. Il y aura des joueurs frais qui joueront, ça c’est sûr, mais pas de révolution tactique parce que ce n’est pas le meilleur moment pour le faire […]. Quand on a le ballon, on peut faire les choses un peu différemment, c’est une évidence. Mais il faut aussi qu’on reste sur nos principes à nous parce que le changement doit apporter un plus, notamment au niveau des repères, et pas quelque chose en moins. Il y a des systèmes qui sont plus ou moins proches du nôtre et qui nous permettent de garder la même animation, d’autres où c’est plus compliqué parce que tu ne peux pas donner le même rôle à certains joueurs. Je pense aux latéraux par exemple. Et ça, il faut quand même le travailler et on n’a pas le temps entre le match de mardi et celui de samedi. Pour moi, ce n’est pas un tour où on est là pour se faire plaisir, pour travailler des choses qu’on n’a pas encore vues… Non non. On a un adversaire de qualité, il faut rester sur des choses qu’on sait faire, qu’on sait bien faire. »

L’apport des adjoints dans cette période dense

« Surtout sur les séances d’entraînement en ce moment, qui sont des séances de compensation, j’ai vraiment délégué entre mercredi et jeudi pour vraiment pouvoir me plonger à fond dans l’analyse de notre adversaire, qu’on connaît moins évidemment qu’une équipe de Ligue 2. On est allés les voir jouer, on a récupéré des vidéos, on a fait ça très sérieusement. On a un peu moins de temps donc sur la partie entraînement, j’ai délégué ça à mon staff. »

Un coup de main de l’entraîneur de la réserve

« J’ai pris des informations auprès de Sébastien (Desmazeau, coach de l’équipe B en National 3), qui a joué contre eux. On a regardé un peu comment cette équipe s’articulait, quels étaient leurs principes, quand ils ont le ballon ou non, avec toujours l’incertitude d’un match de Coupe de France, qui est particulier. Ce qu’ils font en championnat, peut-être qu’ils le feront un peu différemment mais je connais un peu l’entraîneur parce qu’on a déjà affronté ce club en coupe. Je pense que c’est quelqu’un qui a son identité et qui va rester fidèle à ses principes. »

Une entame qui sera essentielle

« Il faudra dès le début du mach essayer de mettre les bons ingrédients. Sur le match contre Provin, on s’est rendu – entre guillemets – le match facile parce qu’on a pu marquer sur nos deux premières occasions. Eux en ont eu avant nous d’ailleurs. C’est vrai que quand c’est le cas, le scénario du match est plus facile pour nous. Après, s’il faut faire la différence à la dernière seconde, et bien c’est comme ça qu’il faudra le faire et si ce n’est pas possible, il y aura la séance de tirs au but… En Coupe de France, il faut vraiment se préparer à tous les scénarios. Chaque année c’est de plus en plus incertain. Avec la fin des prolongations, pour les équipes hiérarchiquement supérieures, il y a un peu moins de marge pour faire la différence. »

Photo Loic Baratoux/FEP/Icon Sport

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