Après la belle victoire contre Caen (3-0) lundi soir, Angers enchaîne avec un déplacement à Ajaccio ce samedi (19h) dans le cadre de la 16e journée de Ligue 2. Avant son retour en Corse contre son ancien club, le coach Alexandre Dujeux s’est exprimé en conférence de presse sur différents sujets.
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Son retour à Ajaccio
« Je suis toujours content de revenir à Ajaccio. J’y ai passé du temps, j’adore cet endroit et les bons amis que j’y ai laissés. L’ACA, j’y ai passé huit ans : deux comme joueur et six dans le staff. Ce club m’a apporté beaucoup, j’y ai appris beaucoup. C’est particulier pour moi. On s’est serré les coudes là-bas ensemble, on a vécu des moments bons et moins bons. On a joué des barrages, on a lutté pour le maintien. Il fallait rivaliser avec des clubs qui ont plus de moyens. J’ai grandi là-bas. Je ne sais pas ce que va proposer Olivier Pantaloni. On a tellement échangé sur le football qu’on se connaît bien. Mais il a pas mal d’arguments et de cordes à son arc. Il faudra s’adapter. »
Son regard sur l’ACA
« Je m’attends à un match difficile, contre une équipe de qualité. Ils sont disciplinés et invaincus à domicile. Ils ont un vécu important. On essaie de préparer les matchs de la même manière à la maison qu’à l’extérieur. Dans notre idée de progresser, il y a l’idée de faire encore plus de résultats loin de notre stade. Il faudra qu’on soit plus solides, plus équilibrés, notamment à la perte du ballon. Il y a beaucoup de points à améliorer dans les retours qu’on fait. On peut faire mieux à l’extérieur, et même à domicile ! On doit mieux lire les matchs, être parfois plus patients. Voir ce que l’adversaire propose, pas toujours jouer à 200 à l’heure. »
Une confiance nécessaire pour enchaîner
« La confiance, ça fait un bien fou. On ne l’avait pas l’année dernière. Mais c’est à double tranchant. Trop de confiance, ça peut être un problème. On est toujours sur le fil. Si on n’est pas assez vigilant, si on n’a pas le juste équilibre, on peut être en difficulté. La confiance, l’ambition, ce sont des mots qu’on utilise souvent dans le sport de haut niveau. Mais il y a aussi le stress à gérer par exemple. C’est toujours une histoire d’équilibre. Il faut toujours se remettre en cause dans les bonnes périodes pour tenir les joueurs en éveil. Dans les séries difficiles, il faut trouver les bons leviers pour redonner de l’allant à son groupe. On s’est construit dans la difficulté, on aborde ce championnat sans a priori. On veut se battre pour prendre des points, être à la hauteur. On est en haut et on a envie d’y rester. Mais notre parcours nous donne de l’humilité. On a envie de montrer l’inverse que la saison dernière. Il faut savourer les bons moments et les victoires avec le public, les familles. On a manqué de ça l’année passée. On en a tellement été privé que gagner, c’est important. »
Photo Anthony Dibon/Icon Sport
