Dès son retour à Paris cet été, Stéphane Gilli a dû faire face à un grand chantier de reconstruction pour le PFC ! En tournant une page intéressante de l’histoire du club de la capitale, l’ancien adjoint de Baždarević se lance pour la première fois de sa carrière dans le rôle d’entraîneur principal d’une équipe professionnelle. Prêt à surmonter les défis qui se présentent à lui, le coach nous a accordé une interview dans le cadre de notre tour des clubs, à trois jours de la première journée de Ligue 2.
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Photo Sandra Ruhaut/Icon Sport
MaLigue2 : Bonjour Stéphane et bon retour parmi nous en Ligue 2 ! Vous êtes parti il y a près de quatre ans, mais on imagine que vous gardiez quand même un œil sur les performances de vos anciens joueurs.
Stéphane Gilli : Oui bien sûr ! Je surveillais les résultats du Paris FC pour les joueurs que j’ai entraînés, le staff que j’ai côtoyé sans oublier le président (Pierre Ferracci) avec qui j’ai toujours eu de bons rapports, comme avec tout le monde au club. Même quand j’étais au Maroc, j’ai continué à le suivre.
ML2 : Que retenez-vous de cette expérience avec le Maroc justement, en tant qu’adjoint ?
SG : Je n’ai pas seulement pu m’enrichir de ces années avec le Maroc, j’ai aussi travaillé pendant quinze ans avec Mehmed Baždarević, avec Jean Tigana, René Girard, Silvester Takač, Bernard Boissier, Vahid Halilhodžić… J’ai eu la chance de côtoyer beaucoup de grands entraîneurs, de grands coachs, surtout « Mécha » (Baždarević) qui m’a laissé beaucoup de libertés quand on a collaboré au fil des années. J’ai pu mettre en place avec lui des entraînements, des principes de jeu, m’essayer à la gestion d’un effectif. Aujourd’hui, mis à part peut-être les conférences de presse, j’ai déjà été pas mal confronté à ce rôle d’entraîneur numéro 1. La relation qu’on avait avec Mécha, c’était comme si j’étais un numéro 1 bis.
ML2 : Vous n’avez donc pas trop la pression avec ce nouveau costume avant de débuter la saison ?
SG : Et bien si, parce qu’il ne faut pas négliger que le responsable et l’homme en charge c’était quand même Mécha ! Maintenant, c’est moi qui suis en première ligne. Il faut un début à tout, après on sait comment la suite se passe : ce sont les résultats qui vont faire qu’on va juger en bien ou en mal mon travail. J’arrive avec beaucoup de respect pour l’institution, pour mes prédécesseur également, mais aussi de l’ambition. Celle de vouloir mettre en place mes idées, ce que j’ai pu apprendre pendant toutes ces années auprès d’autres entraîneurs. J’ai mes principes à moi et maintenant je suis décisionnaire, je peux donc faire ce que je pense être le mieux pour le Paris FC.
« Comme je le dis souvent, Ilan Kebbal tout seul, il ne fera pas grand chose ! »
ML2 : Comment jugez-vous les matchs amicaux de votre équipe (1V, 3N, 2D) pendant cette préparation estivale ?
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