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Ligue 2, Tour des clubs (n°7) – Stéphane Le Mignan (Concarneau) : « Il y a toujours une part d’interrogations sur un club qui débarque dans le monde pro »

Un petit nouveau s’invite en Ligue 2 cette saison ! Avec son titre de champion de N1, l’US Concarneau va découvrir le monde professionnel pour la première fois de son histoire. Dans une année à quatre descentes où les Thoniers ne disposeront pas de leur stade, le défi s’annonce corsé pour le maintien. À huit jours du premier match contre Bastia, l’entraîneur Stéphane Le Mignan fait le point pour MaLigue2 dans le cadre de notre tour des clubs.

Photo Anthony Dibon/Icon Sport

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ML2 : Après la montée, l’été se retrouve très chargé à Concarneau pour faire la transition entre le N1 et la Ligue 2, comment le club vit toute cette agitation ?

Stéphane Le Mignan : C’est une situation qui n’était pas forcément prévue et anticipée vu la situation du club en National. Même si on avait réalisé de bonnes saisons, il y a beaucoup de retard sur un certain nombre de clubs de Ligue 2. Ce retard ne pourra pas être comblé, notamment au niveau des infrastructures, puisqu’on devra jouer sur trois terrains des villes bretonnes à-côté (Lorient, Brest et Guingamp, ndlr). Il y a toute une organisation du club à revoir, que ce soit au niveau purement technique ou d’un point de vue administratif. Cela fait beaucoup de travail en peu de semaines pour essayer de se caler et se mettre dans le rythme de la L2. Mais ce sont des « bons problèmes », et on préfère être à notre place que dans la poule des équipes de N1 cette saison.

ML2 : Revenons un peu en arrière, pouvez-vous nous présenter votre travail à Concarneau et comment le club est parvenu au fil des années à obtenir cette accession en Ligue 2 ?

SLM : On a évolué depuis trois saisons dans le haut du classement. La première année, on est resté dans la roue des meilleurs mais sans parvenir à gratter les premières places. La deuxième année, on avait été 15 ou 16 fois en tête du classement, il y avait déjà une avancée intéressante. On s’est donc servi de ces deux premières saisons l’année dernière pour aller encore plus loin. Le groupe de joueurs a répondu largement aux attentes, voire même plus, et a su aller jusqu’au bout d’un sprint très intense.

ML2 : Concarneau ne faisait pourtant pas partie des gros budgets du National, la montée s’acquiert grâce à un vrai projet de jeu mis en place de votre part ?

SLM : Quand on a moins de capacités, on essaie de trouver les bons ingrédients à-côté et il faut être efficace dans un maximum de domaines. C’est vrai en National, ce le sera encore plus en Ligue 2. Ce n’est pas toujours simple, ça ne fonctionne pas tout le temps mais on essaie d’être le plus cohérent possible dans tout : le recrutement, le jeu. Le moindre ingrédient peut faire dérouter notre axe mais on tente d’avoir une ligne de conduite. Ce sera encore le cas cette saison même si ce sera encore plus compliqué.

ML2 : Comment abordez-vous la problématique avec vos joueurs de devoir jouer dans trois stades différents « à domicile » ?

SLM : On s’adapte. On est obligé de le faire face à cette situation pas agréable pour nous, mais aussi pour les supporters qui auraient aimé voir des matchs de Ligue 2 contre des grosses équipes. C’était une forme de récompense, mais malheureusement, tout le monde n’a pas perçu cela à un moment donné et n’a pas fait avancer les dossiers… Ce sera un championnat très étonnant, avec que des matchs à disputer à l’extérieur. Ce sera une adaptation à avoir au fil de la saison. C’est ainsi, on ne pourra pas revenir en arrière.

« On ne veut pas paniquer mais on sait qu’il faudra un groupe de qualité pour rivaliser avec de grosses cylindrées »

ML2 : Quel est votre ressenti sur la préparation estivale avec un groupe qui n’a pas encore reçu beaucoup de renforts pour le moment, et qui a connu quelques départs majeurs ?

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Vos commentaires :

  1. Didier PERRU

    Pas question de Turcs pour CC et c'est très bien comme çà.

    1 réponse

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