C’est une tradition que l’on adore respecter chez MaLigue2 ! Chaque été, nous réalisons un tour des clubs de Ligue 2 pendant la préparation estivale afin de prendre le pouls quelques semaines ou quelques jours avant la reprise du championnat. Pour cette édition 2023-2024, honneur à un promu, Dunkerque, où le coach Mathieu Chabert a connu sa troisième montée en L2. L’entraîneur a pris le temps d’évoquer cette nouvelle aventure nordiste pour ML2.
Photo Hugo Pfeiffer/Icon Sport
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ML2 : Une signature début mars, une montée en L2 quelques mois plus tard… c’est fou ce que vous vivez depuis votre arrivée à Dunkerque !
Mathieu Chabert : C’est hyper agréable ! On essaie d’en profiter car dans le foot, il y a malheureusement plus de moments compliqués que de moments comme ça. Quand cela arrive, il faut vraiment en profiter. Tout s’est fait très rapidement. Je ne vais pas dire qu’il y a eu un coup de foudre, mais j’étais certainement la bonne personne pour le bon club au bon moment.
ML2 : Edwin Pindi nous confiait en fin de saison dernière que vous étiez persuadé de pouvoir atteindre la montée avec ce groupe dès votre prise de fonction, alors qu’il y a avait pas mal de retard à ce moment-là…
MC : Je le pensais vraiment ! Pour avoir eu la chance de jouer Dunkerque avec Châteauroux, je les suivais déjà un peu. En terme de constitution de l’équipe, l’USLD était à mes yeux dans les trois ou quatre meilleurs effectifs du National 1. Il y avait de l’expérience, des joueurs revanchards, des jeunes à fort potentiel, et beaucoup de vitesse ! En N1, c’est hyper important d’en avoir. J’étais persuadé qu’il y avait un truc à faire. Il suffisait juste d’un déclic pour que cela bascule du bon côté et on a su le faire. Je suis très heureux de cela.
ML2 : Jean-Marc Furlan est devenu le spécialiste des montées L2-L1, vous êtes celui des montées N1-L2 avec cette troisième accession à votre palmarès après Bastia et Béziers !
MC : Oui, mais je n’ai pas envie d’avoir cette étiquette-là (sourire). J’en suis très fier, attention ! Hormis Olivier Frapolli et moi, personne d’autre n’a réussi à en faire autant depuis la création du National. Une fois, cela peut être de la chance. Deux fois, déjà plus trop. Trois fois, c’est sûr que ce n’est plus de la chance. Maintenant, le but est de pouvoir montrer ce qu’on sait faire en Ligue 2. Il m’a certainement fallu ces épisodes-là pour pouvoir être prêt à coacher en Ligue 2.
ML2 : Il y a deux ans, votre aventure à Bastia s’était arrêtée prématurément quelques semaines après la remontée en Ligue 2. Comment abordez-vous cette fois ce nouveau challenge dans cette division ?
MC : Avec beaucoup d’humilité et aucun esprit revanchard. J’ai aussi beaucoup de détermination parce que j’ai envie qu’on joue les matchs, qu’on ne subisse pas les choses. On doit être actifs, et pas attentistes. C’est l’idée directrice de notre travail depuis notre arrivée la saison dernière. L’effectif est idéal par rapport à cela. On doit jouer tous les coups à fond, ne jamais sortir d’un match avec des regrets. J’ai envie qu’on propose pas mal de jeu, mais sans faire n’importe quoi non plus. Je veux mettre en place quelque chose de cohérent. J’ai beaucoup évolué avec mes anciennes expériences. Le Mathieu Chabert de Béziers n’est plus celui de Dunkerque aujourd’hui.
« Il faut vraiment féliciter les dirigeants en place et les nouveaux dirigeants »
ML2 : Avez-vous eu peur cet été avec le rachat du club (par le groupe turc Amissos) de ne pas pouvoir poursuivre cette aventure avec l’USLD ?
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