« Y a rien qui va mal. » Cette phrase devient la préférée des présidents de clubs en difficulté. Une mode presque. Mais le 17e de Ligue 2, englué dans un exercice 2015-2016 sportivement inquiétant, financièrement limité et humainement pas irréprochable, peut-il se targuer le luxe de la sortir ? On vous laisse le soin d’y apporter votre réponse.
De notre côté, nous nous appuierons sur le fait qu’à Valenciennes, la relégation n’a jamais fait aussi peur. En l’état, le VAFC dégringolerait sûrement de plusieurs divisions, sans passer par la case National. Une catastrophe. Un cataclysme. A force de ne pas savoir maîtriser son jardin, le club du président Eddy Zdziech se trouve aux portes de la zone rouge. Ne reste qu’un faible matelas de 2 points sur Sochaux. Vendredi et samedi, Niort, Nîmes et Sochaux ont gagné. Valenciennes s’est incliné face à un Brest imprévisible mais certainement prenable. Las. Les semaines se suivent et se ressemblent au Hainaut.
Nos confrères de 20minutes ont également évoqué des tensions internes. La gestion du patron nordiste est controversée. Principal argument fondateur, la pression mise sur le joueur Opa Nguette afin qu’il prolonge son contrat se terminant en juin prochain. L’attaquant a retrouvé le groupe pro ce week-end. Mais depuis de longs mois, il était cantonné à l’équipe réserve. Devant les supporters, Eddy Zdziech dément de tels agissements : « Qui pourrait croire qu’on fait pression sur des joueurs ? On fait notre travail sérieusement et ce qui se dit sur les réseaux sociaux ne m’intéresse point. […] Opa (Nguette) sait bien qu’on a des droits et des devoirs dans un club. Il comprend la situation. Mais on n’intimide pas les joueurs. Il faut rester sérieux ».
Un vestiaire divisé sur les sanctions prises à l’encontre de leur coéquipier ? Une ambiance très tendue en interne ? Le numéro un valenciennois souhaite vite éteindre l’incendie et colmate ce qu’il peut. Tout en rappelant que « quand j’ai repris ce club en juillet 2014, tout le monde m’a pris pour un fou en disant que je n’y arriverai jamais et dix-huit mois après, je suis toujours là. Et je prépare la saison prochaine. » Une question demeure : où sera Valenciennes dans 4 mois ?
