La finale de la Coupe de France oppose ce samedi (21h) Nantes à Toulouse. Les deux formations se retrouvent dans un match couperet deux ans après avoir disputé les barrages de Ligue 2, où les Canaris s’en étaient sortis face aux Violets.
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« L’injustice a été réparée, on nous a volés un an de notre vie en L1, je n’oublierai jamais ». Le 8 mai 2022, le Toulouse FC vient d’être sacré champion de Ligue 2. Face à La Dépêche du Midi, le président Damien Comolli lâche ses émotions, et ce qu’il a sur le cœur. Depuis une longue année, le dirigeant rumine encore ces barrages perdus contre Nantes (1-2, 1-0), empêchant une remontée immédiate dans l’élite. Dans le collimateur de l’ancien d’Arsenal : une main dans la surface non signalée par Benoît Bastien lors du match retour, qui aurait pu faire basculer les choses en faveur des Violets. L’écho de l’énorme coup de gueule du boss et le fameux « Vous nous avez volé la montée ! » dans le couloir de La Beaujoire résonne encore…
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Ce samedi, les deux formations se retrouveront donc pour un match couperet. Cette fois, plus question de montée ou de descente, c’est la Coupe de France qui sera en jeu. Les Canaris sont les tenants du titre, tandis que le Téfécé espère ajouter une nouvelle ligne de son palmarès. Depuis ces barrages, rien n’a finalement beaucoup changé des deux côtés. Sur les bords de l’Erdre, Antoine Kombouaré avait validé cette mission maintien très périlleuse, avant d’enchaîner par un titre et disputer la Coupe d’Europe. Mais malgré ses efforts, Nantes n’arrive pas à se stabiliser en L1, et joue de nouveau sa survie en parallèle de la Coupe avec cette 17e place à éviter à tout prix cette saison. Lafont, Pallois, Blas… plusieurs cadres ayant vécu ces barrages évoluent toujours au FCN.
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A Toulouse, cet échec terrible en 2021 lors de la dernière marche n’a pas freiné l’élan du nouveau projet impulsé par RedBird et Damien Comolli. Le président a réalisé un choix fort mais payant en remplaçant Patrice Garande, qui avait ressuscité l’équipe, par Philippe Montanier. Malgré la perte de jeunes prometteurs comme Amine Adli ou Manu Koné, le recrutement par la data a continué de porter ses fruits et les cadres de la première saison de L2 (Dupé, Spierings, Van den Boomen, Dejaegere, Healey…) ont tenu la baraque aux côtés des petits nouveaux vite au niveau. Ce titre de champion validé, le Téfécé n’a toujours pas dévié de sa ligne conductrice. Le Top 10 est à portée de fusil en L1, et l’Europe de retour au Stadium pourrait être la cerise sur le gâteau de trois saisons qui ont fait renaître la passion autour du blason violet.
© Photo Philippe LECOEUR/Panoramic/Imago
