Six ans après son départ, Anthony Gonçalves (36 ans) a rejoint le Stade Lavallois pour y relever un des derniers défis de sa carrière. Le milieu de terrain défensif a joué les neuf premières saisons de sa carrière avec le club mayennais. Il a retrouvé le club tango à l’occasion du retour de celui-ci dans le monde pro. Lundi, il était l’invité d’Oxygène Radio, avant le match contre Bordeaux.
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« Le club a vécu dans le monde amateur pendant 5 ans. Il y a énormément de choses à mettre en place en terme d’infrastructures, il y a des choses à améliorer. Je retrouve le club que j’ai quitté. On a un super centre d’entraînement. Pour être honnête, à Strasbourg, je n’avais pas ça et à Caen non plus. On n’avait pas un bâtiment vraiment pro. Après ça demande énormément de moyens de structurer en terme humain autour de l’équipe professionnelle. On sent qu’il y a des personnes investies qui ont retrouvé une âme dans ce club. En regardant les matchs à la télé, je ne retrouvais pas forcément le club que j’avais quitté. »
Sur le début de saison : « Il a été intéressant même si on a été pris à notre propre piège. On a été performant à l’extérieur, à domicile un peu moins. C’est aussi dû à cet engouement, cette envie de faire plaisir au public en donnant du spectacle, malheureusement, ça s’est retourné un peu contre nous. On doit s’améliorer dans la gestion des temps dans un match. J’ai vu une stat que le coach a sortie : à la mi-temps, on est l’équipe qui est première. C’est qu’en deuxième, on doit être un peut plus compact. »
Sur ses anciens coachs : « Bernard Mottet est quelqu’un qui m’a forgé un caractère, qui m’a permis plus tard de supporter un coach comme Thierry Laurey (entraîneur du Paris FC qu’il a connu à Strasbourg) qui est exigeant mais toujours dans la bienveillance. C’est quelqu’un qui a su se servir de la meilleure des façons du joueur que j’étais. »
Photo ©Anthony Dibon/Icon Sport