Après l’arrêt prématuré des championnats de Ligue 1 et de Ligue 2 et toutes les pertes économiques qui en découlent, les clubs doivent désormais réussir leur examen de passage annuel devant la DNCG afin de poursuivre leur route sans encombre. Et cette année, l’organe de contrôle des comptes des clubs va être particulièrement vigilant sur les budgets présentés pour la saison 2020-2021, comme l’explique son patron Jean-Marc Mickeler dans un entretien accordé aux Échos.
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« J’observe une prise de conscience partagée quand nous échangeons de manière individuelle avec les présidents de clubs. Mais je ne suis pas convaincu que la refonte indispensable du modèle soit aujourd’hui au cœur de leurs débats. L’objectif est de construire un football plus fort, donc économiquement sain, c’est-à-dire moins dépendant des transferts et des droits TV. En dépit de la hausse des droits TV, la DNCG ne cautionnera pas des budgets qui seraient en réalité artificiels. Ce serait un échec pour le football professionnel français si les clubs faisaient comme si rien ne s’était passé. »