Pendant la trêve hivernale, le Paris FC a décidé de bousculer ses habitudes pour sortir de la zone rouge en Ligue 2. Exit le manager général Pierre Dréossi et l’entraîneur Mecha Bazdarevic pour faire place à Frédéric Hébert en directeur sportif, et René Girard sur le banc. Le nouveau coach parisien a débuté son bail avec un match nul à Sochaux (1-1) et enchaîne avec la réception de Saint-Etienne (L1) ce samedi (18h) en 16e de finale de la Coupe de France. Avant cette belle affiche, le président Pierre Ferracci s’est confié à son homologue Bernard Caïazzo pour Le Parisien.
« C’est très difficile de répéter la même chose avec les mêmes joueurs, ils ont une forme d’usure », explique le co-président Stéphanois concernant les mauvais résultats du début de saison. « C’est ce qui nous est arrivé, lui répond Ferracci. Certes, on a raté notre recrutement, mais nos cadres de la saison dernière ont eu du mal à retrouver leur niveau. » « Dans ces moments-là, il ne faut pas paniquer, ajoute Caïazzo. On ne doit pas rajouter une crise de résultat à une crise institutionnelle. On a eu la chance de prendre Claude Puel, je n’aurais jamais imaginé qu’il accepterait de venir chez nous. » « Et tu voyais René Girard chez le 19e de L2? », s’amuse Ferracci. « Moi avec Puel, je dors maintenant mieux, comme avec Galtier ou Gasset, je sais où il va », avoue Caïazzo. « J’ai aussi retrouvé une forme de sérénité depuis l’arrivée de Girard », reconnaît Ferracci.