En marge de notre bilan de la saison de Ligue 2 consacré à l’Amiens SC, nous avons pu nous entretenir avec son président, Bernard Joannin. Découvrez l’interview du dirigeant picard pour revenir sur l’exercice écoulé, les futures échéances du club, mais aussi la situation économique difficile dans le football.
A lire aussi >> Ligue 1/Ligue 2 : Les ballons de la saison 2024-2025 dévoilés !
Photo Hugo Pfeiffer/Icon Sport
ML2 : Bernard, quel bilan tirez-vous de cette saison 2023-2024 ?
Bernard Joannin : C’est encore une fois l’histoire du verre à moitié plein ou à moitié vide. Il y a une certaine satisfaction puisque nous avions projeté la 12e place au niveau de la DNCG. Mais il y a aussi une certaine frustration quand on voit ce que cette équipe avait en terme de possibilités. Elle a eu plusieurs fois l’opportunité de s’inviter dans le Top 5, et a raté ces virages-là, d’où la frustration. Je pense que c’est un groupe qui avait la qualité de viser plus haut.
ML2 : Amiens termine avec la 2e meilleure défense, mais également avec la 17e attaque du championnat…
BJ : Le mercato d’hiver a été, pour l’ensemble des clubs, très compliqué. Nous n’avons pas réalisé les ventes que nous devions faire. Nous avons été dans l’impossibilité de recruter comme il n’y a pas eu de départs. Nous avions projeter d’acheter un avant-centre ou un excentré afin de renforcer notre attaque, mais nous n’avons pas pu le faire.
« Quand on travaille bien dans la vie, je ne peux pas dire quand, mais le résultat arrive toujours »
ML2 : Malgré tout, la 8e place avec 53 points est synonyme de meilleure performance pour le club depuis sa relégation en Ligue 2 en 2020. Cela vous conforte dans la direction prise avec Omar Daf sur le banc ?
BJ : Comme je le disais, c’est le verre à moitié plein ou à moitié vide… Je suis globalement satisfait du travail de tous, avec ce petit regret parce qu’on sentait qu’on pouvait faire mieux. Dans ce championnat de Ligue 2 qui est très relevé avec des clubs comme l’ASSE, Bordeaux ou Auxerre… c’est un chemin très difficile. Une montée, et je peux en parler, ne se décrète pas. C’est un groupe qui se crée, une communauté, des liens qui se constituent dans une équipe qui a envie de jouer ensemble. Ce qui est important, c’est d’être dans le bon wagon et c’est l’état d’esprit qui fait ensuite la différence.
ML2 : Vous parlez de créer un groupe, allez-vous pouvoir amener de la continuité et garder une ossature de l’effectif cet été comme le souhaite votre entraîneur ?
Contenu réservé aux abonnés
La suite de ce contenu est réservée aux abonnés. Pour le consulter, vous avez la possibilité de regarder une vidéo de quelques secondes ou de vous abonner pour soutenir MaLigue2.
MaLigue2 vous offre le meilleur du football de seconde division sans interruption.
Abonnez-vous dès 1€25/mois
- Accéder à 100% des contenus en ligne
- L'absence de publicités pendant votre navigation
- Soutenir un média indépendant
Déjà abonné ? Se connecter
