Championnat

Nancy – Michaël Chrétien : « On ne pourra pas se permettre de rester en N1 trop longtemps puisque cela tue les clubs à petit feu »

Relégué en 2022 de Ligue 2 en National 1 pour la première fois, Nancy vivra une troisième saison consécutive à ce niveau l’année prochaine (sauf miracle pour la montée). Ancien joueur emblématique devenu directeur sportif, Michaël Chrétien a accordé une longue interview au site Foot Mercato afin de faire le point sur les ambitions de l’ASNL la saison prochaine, avec un impératif de retrouver le monde professionnel au plus vite.

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« Faudra-t-il s’inspirer du Red Star ? Oui il faut s’en inspirer, ils ont eu un groupe stable, ils ont fait les ajustements nécessaires. Cela a été construit et le staff a fait un gros travail. Il n’y a jamais trop de garanties pour autant, ça tient souvent à peu de choses. D’ailleurs, on sait que l’an prochain on ne pourra pas se permettre de rester en National 1 trop longtemps puisque cela tue les clubs à petit feu, surtout qu’on a le statut professionnel. Du coup il faut se donner les moyens de remonter. On sera une dizaine d’équipes à penser comme ça l’an prochain et le niveau sera très élevé. Cela veut dire que malgré nos ambitions, il faudra s’en donner les moyens. L’objectif sera d’aller chercher la montée, ça, c’est sûr. »

« Ganaye a totalement dézingué le club »

L’ex-défenseur est également revenu sur son arrivée à poste de DS, et taille l’ancienne direction emmenée par Gauthier Ganaye qui a conduit le club dans une immense pagaille il y a deux ans. « Le problème c’était surtout au niveau des gens qu’ils avaient mis en place et qui n’étaient pas du tout présents. On avait un président (Gauthier Ganaye ndlr), qui était venu deux fois dans l’année à Nancy. Il n’était jamais là, il ne répondait jamais à personne et a totalement dézingué le club. Il a totalement déchiré le club, c’est une réalité et j’ai vu en arrivant, la difficulté de la situation. Ce n’était pas simple et il y avait beaucoup de choses à mettre en place. Je ne suis pas du tout arrivé dans le calcul. Quand les actionnaires m’ont sollicité, cela s’est déroulé assez rapidement. Déjà Nancy c’est mon club de cœur, j’habite Nancy et je n’avais pas peur d’un échec. J’y suis allé tête baissée, il y a du boulot, il faut se retrousser les manches et ça ne pouvait pas être pire (…). »

Photo ©Fred Marvaux/Icon Sport

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