Rapidement devant au score grâce à un but au bout de quatre minutes signé Pagis, Laval a longtemps fait la course à tête dans son choc de la 31e journée de Ligue 2 face à Angers. Alors qu’une très bonne opération en vue de la course aux play-offs se profilait doucement, les Tango ont été rejoints dans les dernières minutes par un pénalty d’Abdelli (1-1). Un scénario frustrant pour les Mayennais sur lequel l’entraîneur lavallois, Olivier Frapolli, est revenu en conférence d’après-match au micro d’Oxygène Radio.
À lire aussi >> Ligue 2 (J31) – Accroché par Laval, Angers laisse filer la deuxième place, Annecy sort de la zone rouge
🟠⚫️ La réaction d’Olivier Frapolli après le match nul dans le derby face à Angers ⤵️ pic.twitter.com/Y7HoVpcalr
— Oxygène Radio (@Oxygene_Radio) April 6, 2024
« Je suis très fier de mes joueurs ce soir, je trouve qu’on a vraiment fait un gros match. Je voulais qu’on soit à la hauteur de notre parcage, ce soir on l’a été. Les joueurs méritaient plus, mais c’est comme ça. Ce n’est pas un mauvais point, se faire rejoindre en fin de match, c’est toujours un petit regret. On était sur deux défaites, il fallait absolument éviter de tomber dans une spirale négative et en prenant ce point-là, ce n’est pas une mauvaise opération non plus […] Je ne vais surtout pas polémiquer, parce que je ne veux pas que ça entache la prestation de mes joueurs et ce n’est pas dans mes habitudes. Mais il faudra qu’on m’explique pourquoi Hountondji n’est pas expulsé pour son deuxième carton jaune. D’ailleurs, de façon très maligne, son entraîneur l’a tout de suite sorti. C’est deuxième carton jaune sur n’importe quel terrain de France. Je n’ai pas compris pourquoi, sur ce geste-là, il ne le sanctionne pas d’un deuxième jaune. Et puis ensuite, il n’y a pas la VAR. Mais sur le pénalty, le joueur qui fait la déviation au départ du ballon est hors-jeu, il est derrière la ligne défensive. Donc ça fait beaucoup, parce que ce sont des matchs qui ne se jouent pas à grand chose. On demande à nos joueurs d’être très forts dans les détails, et sur l’arbitrage, il y a quand même deux choses à redire qui ne tournent pas en notre faveur. »
Photo Loic Baratoux /Icon Sport
