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Pau FC – Iyad Mohamed sur sa grave blessure : « J’ai accepté ce qu’il s’est passé, ça m’a peut-être rendu plus fort »

Il a parfois été freiné dans sa progression, a dû reculer d’un cran pour mieux se lancer dans le bain de la Ligue 2, mais maintenant qu’il est de retour de sa grave blessure ligamentaire, Iyad Mohamed va enfin pouvoir s’exprimer sur la fin de la saison ! Le milieu de terrain prêté par Caen à Pau mais formé à Auxerre a commencé la saison dans la peau d’un titulaire et aura l’ambition de la finir de la même façon, avec une rencontre disputée ce 30 mars à Amiens qui était sa première apparition en club depuis le 12 août 2024. Celui qui a pu reprendre un peu de rythme avec les Comores pendant la trêve internationale raconte à La République des Pyrénées sa volonté de rejoindre Pau l’été dernier. Un club qui lui paraissait être une bonne étape pour sa carrière.

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« Quentin Daubin m’a un peu aiguillé, il m’a dit que c’était un bon club. Je n’ai eu que des bons retours. Ensuite j’ai parlé avec le coach et Luis (De Sousa) : j’ai aimé leurs discours et mon choix s’est fait assez vite. Je n’ai pas hésité […]. Même si au début c’était un peu compliqué (en raison de la blessure, ndlr.), ça ne m’a pas abattu. J’ai accepté ce qu’il s’est passé, ça m’a peut-être rendu plus fort sur d’autres aspects. Maintenant que je suis sur le terrain, je ne vois que du bon »

Un retour forcément positif qui ne doit pas l’empêcher de se remettre en question, bien au contraire. En faisant son autocritique, c’est ainsi que le milieu de terrain parviendra à gommer au plus vite ses plus gros défauts : « En revisionnant les images, je vois que je peux être facile. Il faut que je sois plus concentré. Parfois, j’ai des sautes et je vais la jouer facile au lieu de rentrer dedans ». Savoir déceler ses faiblesses est souvent le premier pas vers une version meilleure de soi-même, que Mohamed semble prêt à devenir avec un peu plus de régularité et, on l’espère, un corps qui le laissera tranquille.

Source : larepubliquedespyrenees.fr

Photo Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport

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