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Bordeaux – Albert Riera avant le Paris FC : « Les attentes sont plus hautes que la réalité »

Après une défaite contre Annecy (1-3) avant la trêve, Bordeaux doit se relancer ce samedi (19h) face au Paris FC pour assurer au plus vite son maintien en Ligue 2. L’entraîneur des Girondins, Albert Riera, s’est exprimé ce jeudi en conférence de presse avant ce rendez-vous de la 30e journée de championnat.

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Riera ne parle plus de montée, et ne veut pas une équipe qui balance de longs ballons

« Les attentes sont plus hautes que la réalité. On parle maintenant seulement du prochain match, on ne peut pas parler de plus au classement, c’est notre réalité. Je comprends les supporters qui aiment le club, le passé glorieux d’il y a 20 ans. Mais le foot, c’est aujourd’hui. On rêve tous d’être en L1, en Europe. Mais il faut travailler avec les choses qu’on a. On est le seul club qui n’a pas recruté (au mercato hivernal). On subit des blessures bizarres. C’est la réalité. Si on ne l’accepte pas, ce sera difficile. Si on regarde tout en haut… il faut y aller petit à petit. Je n’ai pas besoin d’en parler aux dirigeants, c’est la réalité, il faut ouvrir les yeux. Mais on ne regarde pas derrière, jamais. A Annecy, c’est la première fois depuis que je suis entraîneur qu’on a envoyé plus de longs ballons que l’adversaire. On n’a pas les joueurs pour jouer en l’air, on n’a pas les caractéristiques de le faire. Les joueurs sont d’accord avec cela. Les joueurs doivent avoir le ballon dans les pieds, sinon tu as raté ta vocation. Celui qui n’a pas la personnalité de prendre le ballon, il ira s’asseoir avec moi sur le banc, ou en tribune. Il faut respecter le ballon, bien le traiter. On ne peut pas paniquer devant un pressing adverse à 5 ou 6 contre 3 adversaires. J’ai été dur avec eux sur cela. On peut accepter que l’accident arrive une fois, mais pas plus. Des longs ballons, c’est du 50-50, et moi je ne veux pas cela. »

La suspension d’Ignatenko

« Il y a beaucoup d’options pour le remplacer. Cassubie ? Si les joueurs continuent de bien travailler, ils seront toujours une option. S’ils ne veulent pas, je ne suis pas leur père. Il travaille mieux depuis quelques semaines. Je prends la décision au final, c’est à chacun des joueurs de donner le meilleur. Peut-être qu’il manque un peu plus de leaders sur le terrain. »

Le message de Gérard Lopez

« Il a fait passer son message dans le vestiaire. Moi, ce qui me concerne, c’est le rectangle vert. Le prochain objectif, c’est de gagner le prochain match. Regarder combien de points nous séparent des autres équipes etc, c’est une perte de temps. »

Photo Dave Winter/FEP/Icon Sport

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