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Grenoble – Max Marty : « La Ligue 1 ce n’est pas un gros mot »

Le Grenoble Foot 38 entame un virage capital dans sa saison. Le club isérois reçoit Laval ce lundi en clôture de la 28e journée de Ligue 2, alors qu’il reste sur une série de quatre défaites. Relancer la machine et réintégrer le top 5 devient urgent. Ce lundi matin, le manager général du club, Max Marty, était au micro de France Bleu Isère pour faire le point sur les ambitions du club.

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La mauvaise série du GF38 :

« Il y a un ensemble de détails. On sait que le mercato d’hiver est quelque chose de complexe parce qu’on a beaucoup de joueurs contactés. On a digéré ces sujets. La période de janvier-février est toujours compliquée pour nous depuis longtemps. On n’a pas toujours trouvé les bons réglages. En tout cas on est très motivés. On a beaucoup travaillé depuis quinze jours, beaucoup discuté. On est un peu moins dynamique, moins enthousiaste dans nos matchs et on espère rebondir ce soir. Quand on est 26 fois sur 27 journées dans les cinq premiers, on a qu’un objectif, c’est de jouer les barrages et de regarder cette Ligue 1 […] On doit faire prendre conscience de la situation aux joueurs, leur rappeler tout ce qu’ils ont bien fait. »

La situation de Vincent Hognon :

« Ce n’est pas le sujet quand on est toute la saison dans les cinq premiers, qu’on a été longtemps la deuxième défense, troisième attaque. Quand Vincent est arrivé, on était en difficulté en Ligue 2. On s’est sauvé difficilement la première fois. On a fini 10e la saison dernière en étant 6e à la 30e journée. Le club grandit : arriver en tête au bout de l’échéance c’est une chose à laquelle on n’a pas l’habitude. La Ligue 1 ce n’est pas un gros mot, il faut vraiment qu’on se mette dans cette mentalité, dans cet état d’esprit. »

Les infrastructures :

« Le club fait beaucoup d’effort avec le président Rosnoblet. O a investi dans un terrain, on a investi dans des nouveaux bâtiments qui ensuite seront dédiés à l’équipe féminine. On n’est pas encore dans les standards des clubs contre lequel on lutte, Auxerre, Saint-Étienne, Angers. Dans 18 mois ou deux ans, on aura un outil formidable à la Côte Saint-André (centre d’entraînement). On doit se préparer à lutter tous les ans pour essayer d’aller en Ligue 1. »

Crédit photo ©capture d’écran Youtube/Métro-Sports

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