Anciens de L2

ASNL – Pablo Correa sur l’attitude de ses joueurs à Dijon (3-1) : « On ne peut pas l’accepter si on veut exister dans ce championnat »

En excellente forme depuis le retour de Pablo Correa sur son banc de touche, l’AS Nancy Lorraine semble avoir pris un avantage certain sur la zone de relégation en National et peut même encore croire à une place parmi le top 2 du championnat ainsi qu’à une remontée immédiate à l’échelon supérieur ! Seulement, après la défaite dans les derniers instants à Niort il y a deux semaines de cela et la nouvelle contreperformance de l’équipe nancéienne (qui restait pourtant sur une très belle série, 7V, 1D) à Dijon, les choses se sont un peu gâtées pour les Lorrains dans l’optique d’une possible remontée en Ligue 2. L’entraîneur s’est exprimé sur cette défaite par trois buts à un en conférence de presse et a notamment pointé du doigt un certain attentisme de son équipe sur l’ouverture du score dijonnaise.

À lire aussi >> National – Dijon se relance face à Nancy (3-1) avec un but du rond central

Un match frustrant pour le coach uruguayen

« Il y a quelque chose qui me dérange dans cette histoire-là, c’est qu’on perde un joueur (Maxence Carlier) avec un coup assez important, qu’on ne l’aura certainement pas pour vendredi et qu’il n’y a pas rouge parce que l’arbitre décide de ne pas le mettre, quoi… Depuis que je suis là, on paye pour ces choses-là. C’est un peu gênant qu’il n’y ait pas un équilibre sur les tacles dangereux parce qu’il s’agit quand même de protéger tout le monde. Malheureusement, je sentais bien que l’équipe qui allait marquer la première allait prendre un ascendant parce que c’était un match difficile, sur un terrain difficile. Et on n’a pas eu l’aide de notre milieu de terrain sur cette action-là (menant au but de Marié, ndlr). Le joueur adverse vient de très loin pour marquer le but, ça ne peut pas arriver en fait. Mais on ne peut pas résumer le match qu’à ça. »

« On n’a pas joué aussi bien qu’on le voulait en première mi-temps, on pensait qu’on pouvait commencer à envisager quelque chose avant ce premier but et à partir de là, nous sommes entrés dans un peu de folie, de n’importe quoi on peut le dire. En laissant des espaces, en prenant des initiatives individuelles qui ne finissaient forcément pas de la meilleure des manières… Leur deuxième but est venu presque naturellement, parce qu’on a accepté ça […]. Dijon a forcé les erreurs chez son adversaire. On dit toujours qu’on est meilleurs que l’adversaire quand on gagne, ce soir ils ont été meilleurs que nous […]. Sur le premier but, notre milieu de terrain regarde l’action comme je la regardais, sauf que moi j’étais dans la tribune, eux sur le terrain. Ça, on ne peut pas l’accepter si on veut exister dans ce championnat et quand je dis exister, je veux dire aller chercher le maintien. C’est la raison pour laquelle l’ASNL est venue me chercher. Il ne faudra plus être observateurs, surtout au milieu du terrain parce que je pense que c’est là qu’on perd le match, en fait. »

Les ambitions de Nancy sur la fin de la saison

« Je pense que les deux clubs qui sont devant (Red Star et Niort) ont pris une avance énorme, en plus ce sont deux très bonnes équipes. Je pense que le Red Star y est déjà, voilà. Ensuite, pour Niort, avec les confrontations directes je ne sais pas. Mais c’est normal, pour une question de moyens, de qualités de joueurs, que Dijon puisse penser qu’il puisse jouer la montée. Nous, la seule chose qui nous intéresse c’est d’arriver à peu près à 42 points, le plus vite possible. On voit bien aujourd’hui que quand on compose notre équipe, avec une bonne moitié d’éléments qui n’était pas titulaire dans un passé récent… On ne pourra pas récupérer tout le monde, il faudra trouver des solutions. C’était clair pour le club, il devait atteindre le maintien à tout prix. Il y a un projet derrière, mais les victoires et le public ont fait que… Vous gagnez quelques matchs et vous vous retrouvez très près du haut, et vous perdez quelques matchs et vous vous retrouvez très près du bas. Il n’y a pas de zone de confort. Pour moi, le classement ne veut pas dire grand chose, c’est la quantité de points qui compte. J’aimerais bien voir mon club, à la fin mars, presque de l’autre côté de la barrière pour avoir des mois d’avril et de mai plus soulagé. »

Photo Vincent Poyer / Icon Sport

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *