Englué dans une crise de résultats et dans une série sans victoire en championnat qui s’étire du 16 décembre à aujourd’hui, le Pau FC a malheureusement perdu beaucoup de terrains sur les concurrents au top cinq de Ligue 2… mais aussi sur la zone rouge qui paraissait pourtant bien loin il y a quelques mois et qui n’est désormais plus qu’à sept longueurs ! Pour s’en éloigner à nouveau, les hommes de Nicolas Usaï devront être très bons pour faire un résultat à Grenoble, une autre équipe qui déçoit un peu en 2024 mais qui occupe le haut du tableau depuis la première journée. Obiang et Boutaïb viennent tout juste de réintégrer les entraînements collectifs après leurs blessures respectives, tandis que Jean Ruiz s’est fracturé la main mais devrait pouvoir jouer avec une orthèse et sera disponible pour son entraîneur, qui était en conférence de presse.
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« La déception (contre QRM, 0-2) a été amère, je n’ai pas parlé lundi puisque j’avais besoin de 24 heures supplémentaires. Après, je vais dire une banalité mais on se retrouve dans le travail, tout simplement. Il faut être exigeants, conscients des erreurs qui nous menant vers cette défaite lors de laquelle le contenu n’a pas été bon. Et puis s’appuyer sur les choses qui ont été bien faites. Maintenant, c’est vrai qu’il est temps pour nous de gagner un match. Ça ne me pèse pas, c’est obsessionnel, donc l’obsession est restée, tout simplement. On essaye de relativiser. On est dans une crise de résultats, on en est conscients, il faut faire en sorte d’inverser la tendance. Ce groupe-là a déjà prouvé qu’il avait du caractère et la faculté de pouvoir réagir dans des périodes un peu plus orageuses. »
« On parle souvent de détails, il y a des détails sur lesquels il faut être vigilants. Les réflexions qu’on a pu se faire sur la période actuelle, c’est qu’il faut être en capacité de bien démarrer les matchs mais aussi de bien les terminer. Les joueurs entrés en cours de match sont déterminants à ce titre-là. La réussite reviendra quand on sera en capacité d’aller chercher une victoire à 18. Il faut à la fois amener de la sérénité, du relâchement, parce qu’il n’y a pas non plus péril en la demeure, mais il faut aussi être conscient que chaque équipe fait tourner le compteur. Et sans regarder nos adversaires, on sait qu’il y a une barre comptable à atteindre. »
« Dans une saison, il y beaucoup d’aspects importants : l’aspect technico-tactique est capital, mais l’aspect mental et psychologique l’est tout autant […]. Il y a des choses rationnelles, qu’on essaye d’appréhender au mieux, mais il y a aussi des choses irrationnelles qu’on ne peut pas maîtriser. C’est aussi ça, la beauté et l’aspect excitant de ce sport. »
Photo Romain Perrocheau/FEP/Icon Sport