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ESTAC – David Guion : « Tant qu’on n’aura pas quarante-cinq points, je ne serai pas tranquille »

Ça va mieux pour Troyes, qui n’arrête jamais de se faire peur dans ce championnat très prenant qu’est la Ligue 2, grâce à son succès important glané contre Grenoble la semaine passée (3-1) au Stade de l’Aube. Mais l’ESTAC n’est bien sûr par tirée d’affaire puisque l’équipe ne se trouve toujours qu’à 3 points du premier relégable ! Une réalité qui pousse David Guion à faire de ce prochain rendez-vous contre Dunkerque une rencontre à gagner coûte que coûte, pour ne pas replonger ni laisser revenir une équipe impressionnante ces derniers temps, qui pourrait dès ce samedi sortir de la zone rouge.

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« C’est vrai que c’est un match très important face à un concurrent direct, qui est juste derrière nous. Et puis surtout face à un adversaire qui est en pleine forme depuis le début de l’année ! On sait qu’à domicile, on est dans de bonnes énergies avec de bonnes sensations, il faut continuer. On a eu dernièrement un adversaire redoutable du top 3 (Grenoble), là c’est un autre adversaire redoutable dans un autre contexte, de par la confiance qu’il a actuellement et de par ce qu’il dégage, car c’est une équipe qui joue très bien au football. »

« Tout est possible dans ce championnat, tout le monde peut taper tout le monde ce qui fait que personne ne se détache pour le top 5, à part peut-être les deux premiers. On s’aperçoit aussi qu’il y a pas mal d’équipes qui sont concernées par la lutte pour le maintien, c’est l’homogénéité et la particularité de ce championnat : jusqu’au bout, c’est indécis. Rappelez vous la saison dernière, ça s’est joué jusqu’à la dernière minute pour une équipe (Laval, qui a laissé sa place à Annecy). Tant qu’on n’aura pas quarante-cinq points, je ne serai pas tranquille. Ce sont des saisons très difficiles avec les quatre descentes. Chaque match est très dur à appréhender, d’un point de vue psychologique, parce qu’il se passe tellement de choses chaque semaine… Et puis on sait très bien que pour sortir de ces mauvaises passes, de ce mauvais classement, ça passe inévitablement pas de la régularité et par une série. »

Photo Christophe Saidi/FEP/Icon Sport

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