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Bordeaux – Albert Riera après Grenoble (1-0) : « Quand quelqu’un touche au vestiaire, ça me touche au cœur »

Après Angers (1-0) lors de la 22e journée, Bordeaux a remis le couvert dans son Matmut Atlantique pour s’offrir le GF38, troisième de Ligue 2 (1-0). Un but de Vipotnik en tout début de partie aura suffi à combler les Girondins, qui se relancent après leur coup d’arrêt sur la pelouse de l’ESTAC (1-2) samedi dernier. Un succès qui leur permet également de porter leur compteur à 31 points et de revenir à cinq longueurs de Caen (5e). Après la rencontre, l’entraîneur bordelais, Albert Riera, s’est exprimé en conférence de presse.

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L’entraîneur espagnol a d’abord souhaité revenir sur certaines rumeurs récemment évoquées par L’Équipe. Le quotidien de sport avait notamment relayé les dires d’un « proche du vestiaire », dires selon lesquels quelques joueurs des Girondins « n’en pourraient plus » d’Albert Riera, qu’ils auraient qualifié de « prétentieux » : 

« Vous savez que je parle toujours de mes joueurs, qui sont les plus importants. Un entraîneur sans les joueurs, c’est zéro. J’étais joueur, et je sais l’importance qu’a un entraîneur. Lorsque quelqu’un touche au vestiaire, il rentre dans l’intimité. Ils disent que certains joueurs ne sont pas contents, et quand quelqu’un touche au vestiaire, ça me touche au cœur. Et si quelqu’un me touche, il va me trouver. Ça je ne le permets pas. Je suis un bien meilleur manager qu’entraîneur. Ne touchez pas à mes joueurs, je vais toujours protéger mon groupe, dans les bons comme dans les mauvais moments. Donc lorsque j’entends que les joueurs ne sont pas contents… Il faut faire attention, parce que si ce n’est pas vrai, c’est très grave. Si vous voulez, demandez à chaque joueur comment il se sent dans le groupe. On a perdu contre Troyes, et le jour suivant, on était bien, ensemble […] Alors s’il vous plaît, ne parlez pas de choses qui ne sont pas vraies, je voulais que ce soit clair.

Avant de revenir plus en détails sur le match du soir et la prestation de son équipe : 

« On a bien commencé le match. L’adversaire a fait de bonnes choses et nous a obligé à défendre plus que d’habitude. C’est pour ça que je dis que je préfère jouer dans la moitié de terrain adverse et ne pas les attendre […] On avait des opportunités de sortir en contre-attaque, et je crois que ce n’est pas une mauvaise chose […] Je n’ai pas la sensation que c’est notre meilleur match. Il y a eu des phases différentes, c’est impossible de faire un match parfait pendant 90 minutes. On doit jouer chez l’adversaire le plus de temps possible, c’est l’objectif de tous les matchs […] On a fait des bonnes choses mais on a aussi fait des erreurs […] Il y a des moments où on peut être mieux techniquement, où on peut mieux se positionner. Globalement, je crois qu’on a fait un bon match. Je pense que Grenoble était un peu surpris, le coach adverse a parlé de l’intensité. Il fallait pousser l’adversaire à faire des erreurs, c’est ça pour moi le football. On a vu cette détermination dans l’équipe […] C’est bien de gagner à la maison, mais on a aussi un objectif de gagner à l’extérieur […] Pour Pedro Diaz, c’était de la gestion. C’est lui qui avait joué le plus de minutes, et il était malade récemment. Clément Michelin s’entraînait seulement depuis mercredi, c’était pour le protéger un peu. »

Photo Romain Perrocheau/FEP/Icon Sport

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