Avant d’affronter le club de Guingamp, le FC Annecy est 17e de Ligue 2 trois points derrière le 16e, Bastia. Une série de de cinq défaites consécutives a été enrayée avec le nul (0-0) face à Pau samedi dernier mais les Haut-Savoyards restent tout de même sur 7 matchs sans gagner en championnat. Conscient que son équipe n’évolue pas à plein régime et est en danger à cause de sa mauvaise passe, le coach Laurent Guyot prend un peu de recul sur la situation et veut repartir sur de nouvelles bases, après la fin du mercato qui a été agité côté annécien.
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« Je suis parti sur un nouveau championnat, voilà. D’ailleurs, en en parlant avec Yohan Demoncy, c’est ce qu’a fait le Paris FC à partir de la 11e journée. Ils ont dit « on fait table rase du passé et on commence un nouveau championnat », en tenant un classement. C’est ce que j’ai proposé aux joueurs la semaine dernière, sachant que dans ce nouveau classement fictif qu’on s’est créé, j’ai fixé un objectif de point et si on y arrive, il n’y aura pas besoin de regarder l’autre. Je pense que c’est important d’enchaîner sur de la fraîcheur notamment quand vous faites un mercato fourni comme le nôtre, d’arriver à faire table rase du passé et à trouver les points positifs de la situation actuelle. C’est vrai que le match de Pau a montré des points positifs. Pas que, mais des points positifs quand même. Donc autant s’appuyer dessus. »
Une « peur de perdre » qui limiterait l’équipe ?
« Moi, ce n’est pas mon job d’avoir peur de perdre. Peur de perdre… En général, quand on a peur de perdre, on augmente nos chances de perdre. Mes joueurs n’ont pas peur de perdre. Alors oui on était sur une mauvaise série, enfin on a perdu cinq matchs d’affilée, Laval en avait perdu sept l’année dernière et ça ne les empêche pas aujourd’hui de faire un super championnat. Évidemment, ce n’est pas bien de perdre mais on a perdu cinq fois d’un but. Imaginez maintenant qu’on gagne cinq fois d’un but. Tout le monde va sauter au plafond, mais le contenu des matchs sera quasi identique. »
« Quand je parle d’un match, je le revois environ trois fois. En direct, en vidéo et ensuite je redécoupe en séquence pour montrer aux joueurs ce qui va et ce qui ne va pas. C’est à dire que le match, personne ne le voit plus que moi. Par contre, il y a pratiquement tout le monde qui me donne son avis (sourire). Voilà. Et c’est le boulot, je ne critique pas ça ! Mais je suis celui qui voit le match le plus de fois. Et qui le revoit. »
Photo FCA
