Arrivé fin novembre au FC Nantes, Jocelyn Gourvennec connaît des débuts difficiles : cinq défaites en sept rencontres (toutes compétitions confondues) avec une élimination contre Laval (Ligue 2) samedi soir à domicile (0-1) en 16e de finale de Coupe de France. Dans un club ou le banc de touche prend régulièrement des airs de siège éjectable, le coach est déjà fragilisé. Après une fin de match marquée par de fortes tensions en tribunes, le coach s’est voulu serein face aux questions de Ouest-France.
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« On a beaucoup de situations encore, on a plutôt bien préparé nos actions et on les a assez mal finies même si Hautbois fait quelques arrêts. On a un penalty qui n’est pas sifflé encore une fois. Sans que l’on se cherche d’excuses bien évidemment. Quand on reçoit une Ligue 2 quelle qu’elle soit et même si elle est bien organisée et qu’on ne passe pas, c’est qu’on a fauté. On ne peut encore une fois s’en prendre qu’à nous-même […] C’est difficile car nos stats athlétiques sont très bonnes. On est intenses mais pas du tout réalistes. »
Sur sa situation : « Vous savez, l’unique pression que je ressens, c’est celle que je m’impose à moi-même. J’ai toujours fonctionné comme ça. Elle est forte. Je connais ma responsabilité, je sais que c’est un poste où l’héritage est important, qu’il faut répondre présent. On est partis sur un cycle nouveau, ça ne se fait pas comme ça, évidemment. Même si je ne me satisfais pas de cela, je ne m’attendais pas à avoir une série négative comme ça. Il faut qu’on la brise et qu’on continue à faire bien ce qu’on a mis en place. Qu’on soit bons dans cette fin de mercato, pour accompagner nos jeunes qui vont avoir de l’espace. Ça fait partie de l’ADN du club, c’est aussi pour cela que l’on m’a recruté. »
Photo ©Baptiste Fernandez/Icon Sport