Dans une semaine, après les 18e et 19e journées, la Ligue 2 arrivera au terme de sa phase aller et avant même la moitié du parcours, plus d’un quart des clubs ont déjà décider de changer leur fusils d’épaule en termes de management. Sans compter les intérimaires, on a déjà assisté à six changements d’entraîneur cette saison : Matthieu Chabert (Dunkerque), David Guion (Bordeaux), Jean-Marc Furlan (Caen), Patrick Kisnorbo (Troyes), Jorge Maciel (Valenciennes), et Laurent Batlles (Saint-Étienne).
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Parmi cette liste, deux techniciens, Furlan et Maciel avaient fait leurs arrivées dans leurs clubs respectives pendant l’intersaison, preuve s’il en fallait encore de la précarité du métier de coach. À la même époque la saison dernière, seuls trois clubs en étaient arrivé à une telle extrémité avant le réveillon : Nîmes, Rodez et Niort. À noter que le départ de Sébastien Desabre de Niort s’était fait à l’initiative de l’entraîneur, parti relever un défi comme sélectionneur de la République Démocratique du Congo.
Pour retrouver une telle instabilité sur les bancs de touche de L2, il faut remonter à la saison 2018-2019 lors de laquelle six autres entraîneurs avaient été remercié avant la phase retour : Albert Cartier (Gazelec Ajaccio), Jean-Luc Vasseur (Châteauroux), Didier Tholot (Nancy), Régis Brouard (Red Star), José Manuel Aria (Sochaux) et Patrice Lair (Niort). Au total, sept clubs avaient changé d’entraîneur en fin de saison, avec un double changement pour le Red Star qui s’était séparé de Faruk Hadzibegic cinq mois après Régis Brouard.
À ce rythme, la saison 2023-2024 de Ligue 2 pourrait rivaliser avec l’exercice 94-95 qui avait connu dix changements de coach (dans une Division 2 à 22 clubs).
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Photo ©Xavier Grimaldi/Icon Sport
