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Lorient – Régis Le Bris avant l’OM : « Il y a ce sentiment d’urgence qui doit nous habiter en permanence »

Lorient n’a plus gagné depuis le 22 octobre (2-1 contre Rennes) et reste pour le moment englué dans la zone rouge de Ligue 1. Les Merlus ont évité le pire sur la pelouse de Toulouse (1-1) en égalisant dans le temps additionnel, mais sont dans l’obligation de faire mieux pour s’éviter une fin de saison anxiogène. Ils auront fort à faire dès dimanche (20h45) avec la réception d’un OM qui reste sur trois victoires consécutives. À un peu plus de 48 heures de la 15e journée, l’entraîneur lorientais Régis Le Bris s’est présenté en conférence de presse.

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Les objectifs pour les prochains matchs

« Il y a l’opportunité de gagner chaque match, que l’adversaire soit dans une configuration plus ou moins forte, il faut se donner le maximum de possibilités de remporter les matchs. Donc je n’ai pas d’objectif chiffré pour Marseille, Strasbourg et Brest, mais la volonté de donner le maximum pour pouvoir l’emporter, c’est ça notre objectif. »

L’adversaire marseillais

« Je crois qu’ils ont changé trois fois de système sur les trois derniers matchs, et ils ont gagné les trois. C’est une force qu’ils ont pour eux. Nous on doit préparer les trois options, et se concentrer surtout sur notre manière d’appréhender le match […] On doit avoir les parades sur certains points clés, quel que soit le système utilisé par l’adversaire […] Je crois que la patte du coach est en train de se poser en ce moment […] Ils ont des profils avec une très grande habileté dans le duel et dans la capacité à remporter des rapports de force en un contre un […] Ce sont des équipes très difficiles à jouer, qui peuvent vous laisser l’impression que vous avez un certain contrôle sur la possession, et en même temps chaque erreur peut être sanctionnée. »

Sur la nécessité de réagir rapidement

« Je me méfie de la patience, en disant « Ça va venir demain, ou après-demain ». Il y a ce sentiment d’urgence qui doit nous habiter en permanence. Si on perd un match, on n’est pas content, insatisfait, on ne se dit pas « Demain ça ira mieux », c’est tout de suite qu’on doit faire les choses. »

Photo by Daniel Derajinski/Icon Sport

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