Ce mercredi, Nantes a décidé de réagir à une situation sportive difficile en Ligue 1 et s’est séparé de son entraîneur, Pierre Aristouy. Dans la foulée, c’est Jocelyn Gourvennec, ancien entraîneur du LOSC passé par les Canaris en tant que joueur qui a été nommé pour prendre place sur le banc du FCN. Ce jeudi, le directeur général du club Franck Kita et son nouveau coach se sont présentés face à la presse pour parler de ce changement.
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Les réactions de Franck Kita :
Sur la décision de remplacer Pierre Aristouy :
« Cela fait un certain temps qu’on sentait qu’on prenait un mauvais tournant. On a pensé qu’attendre plus longtemps serait dangereux pour le club. La fin de saison dernière a été un peu traumatisante, et on a voulu agir avant de réagir. On est à quatre points du premier relégable, on a une série de mauvais résultats en cours, je n’avais pas envie qu’on soit face au mur comme l’année dernière. On n’est pas là pour faire le procès de Pierre Aristouy, il n’y a que du positif à retenir de Pierre et je le remercie grandement pour ce qu’il a fait. »
L’arrivée de Jocelyn Gourvennec :
« Concernant Jocelyn, il y a plusieurs arguments pour évoquer sa nomination. C’est quelqu’un que je connais depuis un certain temps, on a beaucoup échangé. Je suis admiratif de son expérience, il connaît la Ligue 1. Il a les caractéristiques d’un coach que j’aime, de l’autorité, une qualité de jeu, de la rigueur, et j’ai senti qu’il était très motivé. J’aime échanger avec un coach qui a des convictions, et au fur et à mesure de notre entretien j’ai eu l’impression que c’était naturel pour lui comme pour moi d’avancer ensemble. Il aime la ville, il aime le club, c’est un ancien du club, des éléments importants pour nous. »
Les réactions de Jocelyn Gourvennec :
Pourquoi le FC Nantes ?
« Je suis là parce que j’étais disponible, et aussi parce que le FC Nantes est le club dans lequel je me suis le mieux senti dans ma carrière et dans ma vie de joueur. J’y ai passé trois ans, et ça m’a marqué à vie. C’est un honneur d’être entraîneur du FC Nantes, mais c’est aussi une responsabilité parce que l’on a un héritage important. »
Sur la vision de son travail
« Mon job n’est pas de faire des déclarations en conférence de presse et de gesticuler sur un banc de touche. Le job c’est tout ce qu’il se passe au quotidien dans la construction d’un management adapté à la situation. Il y a de la qualité dans le groupe, il y a des choses à modifier et on va le faire avec moi comme premier relanceur. Ce que j’ai envie de mettre en place, ça se matérialise sur le terrain. C’est à la fois bien gérer les idées de jeu, et il y a toute une partie management des hommes, et j’aime faire ça, c’est en ce sens que je parle de construction. »
Photo by Baptiste Fernandez/Icon Sport
