L’ESTAC se trouve dans une position difficile. Coincés à la 17e place de Ligue 2 et éliminés en Coupe de France par Épinal (2-1) le week-end dernier, les Troyens peinent à trouver des signaux positifs, et seule la victoire contre Caen (2-1) au début du mois de novembre avait su ramener un peu de positivité chez le récent relégué de Ligue 1. Avant la réception d’une équipe guingampaise en bonne forme, l’entraîneur Patrick Kisnorbo s’est penché sur les nombreux absents et la jeunesse de son effectif en conférence de presse.
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La défaite à Épinal
« J’ai fait avec les joueurs qui étaient à ma disposition. Nous avions 15 à 16 joueurs absents sur le match précédent, certains ont fait du bon travail sur des postes nouveaux pour eux, mais on a joué avec les joueurs qui avaient le plus d’expérience à mon sens. Ismaël Boura peut jouer sur l’aile droite ou sur l’aile gauche, ce sont des options qui s’offrent à moi, c’est bien pour l’équipe. Beaucoup d’internationaux sont revenus aujourd’hui et continuent d’arriver, ils seront à ma disposition demain et je pourrais voir dans quel état physique ils sont. »
Un point sur l’infirmerie
« On attend la décision concernant le carton reçu par Tanguy Zoukrou contre Épinal. Jaurès Assoumou, Thierno Baldé, Nicolas de Préville, Renaud Ripart, ainsi qu’Abdoulaye Conté seront absents à coup sûr. Xavier Chavalerin s’est entraîné, mais il a manqué presque deux mois de compétition. Je ne sais pas combien de temps il pourra jouer, mais il sera à ma disposition ce week-end. J’ai eu la même blessure que Renaud Ripart à deux reprises, c’est une blessure difficile, il faut faire attention et ne pas se précipiter pour qu’il revienne bien. »
La jeunesse de l’effectif troyen
« Il y a plusieurs solutions qui s’offrent à moi, c’est aussi une chance pour Alexis Lefebvre de se montrer. C’est difficile de faire jouer des joueurs qui n’ont pas été formés à ce poste de buteur, mais Alexis en est un. On essaye de trouver la bonne combinaison pour choisir notre buteur ce week-end. Je laisse une chance à tous de se montrer durant la semaine d’entraînement.
Sur sa première année passée à l’ESTAC
« Ça a été une année de challenges. Je suis passé d’entraîner une équipe d’expérience à une autre beaucoup plus jeune cette saison. Ce que j’apprécie, c’est que on a réussi à créer un environnement de travail agréable, une culture de l’entraînement qui me satisfait. Nous avons aussi de bons joueurs internationaux, avec une moyenne d’âge de 20 ou 22 ans. C’est très bon de les voir déjà représenter leurs pays, ce sont des joueurs qui sont passés très vite de la réserve au groupe professionnel, donc c’est un axe de progression important pour eux et tout ça en l’espace de quelques mois […]. Je suis là pour aider les joueurs à progresser et je suis content d’avoir débuté ce challenge à Troyes depuis maintenant un an.
L’absence de résultats
« C’est sûr qu’on joue pour obtenir des résultats, c’est aussi beaucoup de responsabilité pour les jeunes joueurs de cette équipe. Il y a eu des erreurs, des défaites… Cela fait parti de leur apprentissage. Ils apprennent à jouer un type de football qui est différent de celui qu’ils connaissent. Il faut poursuivre le travail en ce sens. »
Photo Gwendoline Le Goff/FEP/Icon Sport
