Caen est malade, Caen est au fond du trou mais Caen s’accroche et récupère un point durement arraché, d’après les mots du coach intérimaire Patrice Sauvaget, contre QRM dans les arrêts de jeu (3-3) ! Même si le départ de Jean-Marc Furlan était peut-être devenu un mal nécessaire pour certains, les succès n’arriveront pas en un claquement de doigts et le SMC doit trouver les astuces afin de se remettre en selle le plus tôt possible pour ne pas se retrouver dans une bataille très âpre pour le maintien en Ligue 2 (quatre relégations). Avant d’affronter le club de Loon-Plage (R1) en Coupe de France, l’ancien coach du Stade Malherbe mais aussi de Toulouse ou de Dijon Patrice Garande, consultant pour France Bleu, a donné son point de vue sur la situation actuelle de cette équipe qu’il aime tant.
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« Aujourd’hui, l’objectif est clair : il faut sauver le club. Celui qui a un autre objectif en tête aujourd’hui, soit il n’est pas sérieux, soit il est fou ! Il faut, jusqu’à décembre, faire en sorte que le Stade Malherbe soit tranquille par rapport à ça (le maintien). Après, peut-être qu’on pourra partir sur autre chose, mais pour moi aujourd’hui, le haut de tableau, il faut oublier. On en est trop loin en termes de jeu, sur le terrain, et puis après il y a les points… Il faut remettre en place quelque chose pour relancer une dynamique, mais ça passe par autre chose que les entraînements et le terrain. Les joueurs sont des hommes, ils sont touchés alors même s’ils ont des responsabilités, il faut faire quelque chose avec eux pour qu’ils puissent de nouveau s’exprimer et à nouveau gagner des matchs. »
« En sachant que tout ne va pas venir comme ça lors du prochain match, même si c’est de la Coupe de France contre une équipe plus faible… Peu importe, il faut mettre petit à petit des choses en place pour que les joueurs, le plus vite possible, redeviennent performants et ensuite le travail de l’entraîneur c’est de mettre en place un système en lequel les joueurs croient, qui leur permettra de gagner des matchs. Mais ça ne va pas venir comme ça. Si on attend une victoire pour que ça aille mieux, je pense que ça n’est pas la bonne solution parce qu’elle ne va pas venir toute seule. »
© Photo Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport