Championnat

Bordeaux – Albert Riera après Rodez (2-2) : « Il y a des choses qu’on a mal faites, mais je suis quelqu’un de positif »

Une partie folle – dans le bon sens du terme – s’est déroulée cet après-midi au Matmut Atlantique entre Bordeaux et Rodez pour lancer la 12e journée de Ligue 2 ! Dans une ambiance électrique, les Girondins ont réussi à rapidement mener 2-0 avant de se faire rejoindre par une équipe de Rodez très motivée et surtout en meilleure forme en deuxième période. L’entraîneur Albert Riera n’était pas très satisfait du comportement de son équipe avec le ballon ainsi que sur les deux buts concédés, mais a envie de voir le bon côté des choses.

À lire aussi >> Ligue 2 (J12) – Les notes de Bordeaux-Rodez (2-2)

« On n’a pas su marquer un but de plus que l’adversaire. Le premier but qu’on prend est évitable et même le deuxième… On peut regarder le négatif si on veut, moi je ne suis pas comme ça. Il y a des choses qu’on a mal faites, qu’il faudra retravailler, mais je suis quelqu’un de positif. C’est vrai qu’on a perdu deux points pour moi, on n’en a pas gagné un mais perdu deux. On devait gagner. On a besoin de points, mais les points tu ne peux pas les prendre comme ça facilement. Tu dois jouer bien, c’est le jeu. Quand il y a une passe en arrière, pourquoi est-ce le cas ? C’est pour attirer l’équipe adverse, pas pour autre chose, pas parce qu’on veut jouer très joliment… C’est pas ça le foot, le foot c’est de gagner des matchs, on fait tout ce qu’on peut pour les gagner. On doit accepter la situation et essayer de jouer un peu mieux, de créer un peu plus d’occasions de but encore. »

« Il y a de l’impatience (chez les joueurs), ce n’est pas facile mais c’est pour ça que je suis là, pour donner cette tranquillité avant de frapper au but. On doit jouer, trouver le joueur libre mais souvent, on ne l’a pas fait. Pourquoi ? Parce qu’on est deux fois trop excités, parce que l’adversaire aussi fait son job… Aujourd’hui, je ne suis pas très satisfait, contrairement à l’autre jour, de notre façon de vouloir jouer trop vite de la première zone à la troisième zone. Si tu joues le ballon en l’air, c’est du 50/50, et moi je n’aime pas jouer à 50/50. Je veux que mon équipe ait toujours le contrôle. Il y a des fois où tu peux jouer direct bien sûr, mais on n’a pas assez trouvé les joueurs, Davitashvili et Weissbeck. Quand on a pu les trouver, on leur a fait mal. Il faut continuer ce travail, travailler bien avec la bonne humeur même si c’est difficile parce qu’on n’a plus gagné depuis 6 matchs déjà… Ce qui est arrivé est arrivé, on ne peut plus rien y faire, il faut passer au prochain match, aller à Bastia et gagner. »

Photo Romain Perrocheau/FEP/Icon Sport

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *