Anciens de L2

Ancien de Ligue 2 – « Cela faisait plus de dix ans que j’avais la tête dans le guidon » : sans club, Thierry Laurey se ressource avant un nouveau challenge

Après Amiens, Arles-Avignon, le Gazélec, Strasbourg et Paris, qui sera le prochain employeur de Thierry Laurey ? Interrogé par L’Est Éclair sur l’actualité du Paris FC mais aussi de Troyes, son futur adversaire en Ligue 2, le coach qui n’a pas encore retrouvé de club depuis son départ de la capitale a notamment abordé sa situation professionnelle. Accepterait-il un poste de « pompier », en reprenant une équipe dans le dur en cours de saison ?

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« Je l’ai déjà fait, à Arles notamment. J’étais arrivé fin novembre. On avait eu le temps de rééquilibrer l’effectif à la trêve […]. Arriver début février (comme au Gazélec Ajaccio, ndlr.), je ne le referais pas. Je ne regrette pas mon choix de l’époque, parce qu’il m’avait ensuite permis de vivre une belle aventure avec le Gaz. À l’époque, sur le coup, j’avais un sentiment de frustration car on aurait pu faire quelque chose mais l’effectif n’était pas à la hauteur de ce que l’on voulait faire. »

« Cela faisait plus de dix ans que j’avais la tête dans le guidon. Quand tu es en place, d’autres sont au chômage. À mon tout d’être sans poste. Dernièrement, Fred Antonetti, qui travaille comme consultant, a dit quelque chose de très intéressant. Si un entraîneur n’a pas fait dix ans dan le métier, on ne peut pas savoir si c’est un bon entraîneur (il sourit). Ça va, j’ai fait mes dix ans… avec quelques petits résultats. Quand on a la tête dans le guidon, on n’a pas le temps de réfléchir. Par moments, c’est bien de pouvoir prendre du recul, avant de replonger. Cette période, évidemment, ne doit pas durer trop longtemps. Mais elle permet de voir les choses différemment. C’est intéressant de pouvoir regarder des matchs sans pression ni parti pris. Cela permet aussi de reprendre un rythme de vie normal, plus tranquille, d’apprécier des choses que l’on n’avait pas le temps de faire. Je vais donc voir des rencontres de handball, j’irai au rugby quand le championnat reprendra à Montpellier. »

Source : lest-eclair.fr

Photo Christophe Saidi/FEP/Icon Sport

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