Sauvé en Ligue 2 à la dernière minute de la saison dernière, le Stade Lavallois survole le premier quart du championnat, leader avec quatre points d’avance sur Auxerre. Fort de cette réussite, le président Laurent Lairy était l’invité de la radio Hit West jeudi.
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« On est heureux de se début de saison tonitruant qui est le reflet d’un bon travail effectué cet été, avec des joueurs impliqués et un staff qui a été conforté et étoffé. On a démarré la saison avec un peu d’avance sur certains clubs, ce qui nous a permis d’engranger de la confiance. Au mois de juin, j’avais dit que l’objectif était de terminer entre la première et la neuvième place. On est tout en haut de l’objectif. Évidemment qu’il ne faut pas s’emballer et penser que nous sommes déjà en Ligue 1. Le travail de fond effectué depuis deux ans a été minutieusement mis en œuvre. On ne pensait pas avoir quatre points d’avance au bout de dix journées mais nous sommes là, bien là et fiers d’être là. »
Sur l’éventualité d’une montée en Ligue 1 : « On s’est posé la question avec les actionnaires et je me suis posé la question. Nous sommes prêts à conduire ce projet en trois « R », Remonter, Rester et Rêver. Remonter, c’est fait, rester c’est structurer le club, ce que nous sommes en train de faire. Laval n’est pas une ville de la taille de grosses cylindrées de Ligue 1 comme Marseille ou Paris, on a les moyens de s’exprimer en Ligue 1. Et on a surtout le capital car on a des entreprises patrimoniales en Mayenne prêtes nous suivre. Si on peut passer en Ligue 1, on le fera. »
À propos du Stade Francis-Le Basser : « On peut rêver, ça fait partie de la structuration pour rester. J’ai refait les plaines d’entraînement la saison dernière. Ça contribue à la qualité des entraînements. On a un centre d’entraînement de niveau Ligue 1/Ligue 2 en termes de qualités des pelouses. Depuis 10 ans on discute avec la municipalité de Laval et Laval Agglo pour rénover le Stade Francis-Le Basser et on espère pouvoir finir les études entre la fin de l’année 2023 et une partie de l’année 2024 pour une rénovation complète, avec entre 12000 et 14000 places. »
Sur le rapport avec les supporters et les interdictions de stade en débuts de saison : « J’ai été ferme contre la violence verbale face à Angers lors du premier match. Ce n’est pas parce que c’est un derby qu’on ne doit pas se respecter. Je ne peux pas laisser passer certaines choses, notamment les propos homophobes. On s’est expliqués avec les supporters, il sont accepté de faire amende honorable. Je les ai réintégré et depuis tout va bien. »
Photo ©Baptiste Fernandez/Icon Sport