Président de Montpellier en Ligue 1, Laurent Nicollin est un observateur attentif de la Ligue 2. Invité de l’émission 100% Paillade sur France Bleu Hérault, le dirigeant a livré son regard sur le dossier Bordeaux-Rodez, stoppé à la 22 minute (0-1) après l’intrusion d’un individu sur le terrain pour bousculer un joueur adverse.
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« Cela me fait doucement rigoler tout ce que je lis. Je ne suis pas à la commission donc je n’en sais rien. Mais quelqu’un est entré sur le terrain et a poussé un joueur. Après, qu’il ait fait un roulé-boulé, qu’il se soit fait mal ou pas mal… je ne suis pas docteur. Mais rien que le fait que quelqu’un puisse entrer sur le terrain et poser la main sur un joueur, c’est inqualifiable, tout simplement. C’est à l’image de la société où n’importe qui fait n’importe quoi. Il faut sanctionner. Ce n’est pas normal qu’une personne lambda entre sur un terrain et pousse un joueur parce qu’il marque un but. C’est à cause d’un abruti que le club sera sanctionné. Ou alors il faut prendre le mec et le mettre en taule pendant 20 ans et ce n’est pas le but, il n’a pas tué quelqu’un non plus. C’est un élément extérieur qui entre et je vais aller plus loin : imagine si le mec avait un couteau ? Je souhaite bon courage à la LFP lundi car Bordeaux mérite de monter en L1, tout comme Metz le mérite. Après, est-ce qu’Annecy descend en N1 ou Rodez ? On va jouer le côté régional et on va défendre Rodez. »
Photo Eddy Lemaistre/Icon Sport
Oui bon, ça va ... le problème n'est pas qu'on ait eu à faire à un abruti - ce ne sera ni la première ni la dernière fois ... le problème est que cet abruti ait pu à ce point non seulement perturber le déroulement du match mais encore toute la phase ultime de ce championnat de ligue 2, notamment au sujet des enjeux - financiers - de montée/descente. Et, de ce point de vue, le FCGB porte une responsabilité écrasante pour avoir failli à son obligation de sécurité. Maintenant, gardons-nous de comparer un abruti débordé par sa passion chauviniste à un autre, sans doute téléguidé par d'obscurs intérêts politiques, pour assassiner des nouveaux-nés dans leur berceau.