Il est celui qui a provoqué la confusion la plus totale dans la fin de saison de Ligue 2, et le désarroi de 42 000 personnes venues au Matmut Atlantique pour soutenir Bordeaux contre Rodez lors de la 38e journée. Un supporter qui s’est introduit sur la pelouse pour pousser Lucas Buadès au moment de sa célébration à la 22e minute, juste après son but. Dans les colonnes de So Foot, ce membre des Ultramarines témoigne pour la première fois, et livre sa version des faits où il ne semble pas prendre la mesure de son geste. Selon lui, il n’y avait aucune volonté d’être violent, mais plutôt de repousser les Ruthénois plus loin de la tribune. Mieux, le supporter considère ainsi agir pour protéger les joueurs face « à une tribune électrique« . Le monde à l’envers, en somme.
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« Après le but, je me dis que la montée est fichue car nous devons l’emporter au minimum 6-1 pour dépasser Metz à la différence de buts. C’est la détresse absolue. Puis, je vois le buteur se diriger vers le poteau de corner en longeant la ligne de but et ensuite il revient en notre direction ! Je me demande ce qu’il fait. Je le vois avancer vers la tribune avec ses coéquipiers qui le rejoignent. Et là, la colère monte en moi. Pourquoi ces joueurs qui sortent de nulle part, pour qui nous n’avons aucune animosité particulière, viennent vers nous ? Je le prends comme une provocation. Avec du recul, je peux dire que j’ai réagi instinctivement pour deux raisons : la première, c’est la colère. La deuxième, c’est que j’estime qu’ils représentent un danger pour eux et pour nous car la tribune est électrique. (…). Je réfute totalement le terme d’agression. Cela fait 30 ans que je suis mon club partout, que ce soit en France ou en Europe. Des matchs à enjeu, j’en ai connu quelques-uns. J’ai voulu repousser le groupe de joueurs de Rodez pour les raisons déjà évoquées. Je n’ai frappé personne, je suis catégorique. Et je suis quasiment certain de ne pas avoir touché Lucas Buades. Je pousse le numéro 25 (Clément Depres, remplaçant ce soir-là, NDLR). Quand je lis des termes comme « agression » ou « violence », je m’inscris en faux et les images parlent d’elles-mêmes. (…). »
Alors qu’il n’avait rien à faire sur la pelouse, le supporter ne comprend pas la gravité de la situation, et pense que le match va reprendre rapidement. « Une fois que je réalise mon erreur, je retourne dans la tribune et me fais discret. Pour moi, le match va reprendre tout de suite. Au bout d’un quart d’heure, on me dit que le match n’a toujours pas repris. Là, je suis choqué et étonné. Quand je comprends que le match ne va jamais reprendre, la stupeur est totale. Comment peut-on arrêter ce match ? Quelle est cette mascarade ? ». Emporté par sa passion, le supporter risque désormais d’être interdit de stade pendant un moment… Côté sportif, la décision de la LFP sur ce dossier est attendue pour le 12 juin prochain.
Un témoignage de bourricot ! Sa place était dans la tribune et pas ailleurs. Cet âne "s'est senti en danger ..." ! C'est sûr que les joueurs de Rodez allaient envahir la tribune pour leur faire la peau. Comme disait Brassens "le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est con, on est con ... " et, dans le foot, on a comme l'impression qu'ils sont élevés en batteries.
Ça me rappelle une citation d'Audiard... Les cons, ça ose tout...
il est vraiment gonflé celui là!il semble oublier que beaucoup, autres que Bordealais et Ruthénois ont regardé le match et vu son geste , et ses yeux fous quand il a poussé le joueur, et il dit être allé se rasseoir dans les tribunes? alors que la sécurité aurait du l'expulser du stade immédiatement
Le type est tombé dans un beau piège certe il ne frappe pas le joueur et encore heureux mais le mal est fait, et le joueur de Rodez comprends de suite l'aubaine de la situation en tombant et reste au sol Puis se dit incapable de reprendre le match . C'est beau tout ce petit monde mais c'est le club de Bordeaux qui va payer l'addition qui risquent d'être très lourd de conséquences ! sportif !
Je confirme que rodez a profiter de occasion et le supporter bordelais a mal réagi cet celà qui et domage