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Ligue 2 – Des dispositifs efficaces, un mystérieux objet : Bordeaux prépare sa défense devant la LFP

Ce lundi à la mi-journée, les Girondins de Bordeaux devraient être fixés sur leur sort après l’arrêt de la rencontre contre Rodez vendredi lors de la 38e journée de Ligue 2, alors que les Girondins étaient menés 0-1 à la 22e minute, sur un but de Lucas Buades. Les espoirs du clubs dépendront du fait que la rencontre soit rejouée mais aussi d’une absence d’autre sanctions de la part de la Commission de discipline. Le moindre point de pénalité forcerait le club dirigé par Gérard Lopez à rester une saison supplémentaire en L2. Le président du FCGB a adressé une lettre à Sébastien Deneux, qui préside la Commission de discipline de la Ligue de Football Professionnel (LFP). Certains des arguments, révélés par L’Équipe, peuvent surprendre.

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Si l’intrusion d’un individu non accrédité sur la pelouse révèle une faille du point de vue sécuritaire, le président bordelais rappelle que l’agresseur de Lucas Buades a été très vite neutralisé : « La gestion même des suites de cet incident témoigne de l’efficacité de nos dispositifs », écrit-il.

Plus loin, le dirigeant bordelais avance une surprenante théorie selon laquelle Lucas Buades aurait pu être blessé non pas par un ultra bordelais mais par un de ses propres coéquipiers remplaçant à ce moment là. Le joueur (Clément Depres en l’occurrence) aurait selon Gérard Lopez « sauté au visage (de Lucas Buadès) en tenant dans sa main un objet »

Côté girondin, on soutient avec le plus grand sérieux que la commotion aurait pu être causée non pas par la poussée du supporter mais par un dommage collatéral provoqué par ce qui semble être une barre de céréales ou un gel énergétique.

L’argumentaire de Gérard Lopez ne s’arrête pas là puisque la réalité de la commotion cérébrale subie par Lucas Buades est remise en cause, le rapport présenté à l’arbitre, M. Rainville, n’aurait pas été établi par « une autorité médicale habilitée permettant de dire que le joueur de Rodez courait le moindre risque physique du fait de cet incident ». Enfin le FCGB invite la Commission à « réduire au minimum le délai de votre instruction et le rendu de votre décision. Les joueurs ne peuvent demeurer dans l’expectative d’une fin de saison qui se terminerait à la 23e minute d’un match dont ils sont également victimes. »

Photo ©Anthony Dibon/Icon Sport

Vos commentaires :

  1. Fortuna D.

    Si l'on suit le président bordelais, il y aurait eu tentative d'égorgement ! Clément Deprez, islamiste fanatique (remarquez bien la barbe) infiltré dans l'effectif de Rodez ... qui s'en prend à un coéquipier mécréant face caméras ... Oui, euh ... Mr Lopez, vous en avez beaucoup de ce genre ? Et l'arbitre, Mr Rainville, il est payé par le Qatar pour fermer les yeux sur les tentatives d'assassinats pendant les matchs ?

    2 réponses
    1. Loic Rey

      L on croit rêver Rodez Aveyron dernier du classement général qui mène après 22 minutes c lamentable pour un soit disant grand club Monsieur Lopez changer déjà votre entraîneur et gardien plutôt que de pleurer. Dans la vie ont récoltes que se que l on sème cordialement

      2 réponses

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